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VI­GILANCE & AC­TION - N° 412  OCTOBRE 2020  


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L

LE FRANÇAIS EST LA SEULE LANGUE DE LA RÉPUBLIQUE

Communication du MIL du 13 octobre 2020


Repère : «Est-ce qu'il s'agit de lutter contre l'islamisme ou de le faire entrer dans l'Education nationale ? (…) Je pense que c'est une fausse bonne idée» - Luc Ferry, ancien ministre de l'Éducation nationale de Jacques Chirac (2002-2004).


Un débat sur l'enseignement de l'arabe dans les écoles, collèges et lycées a lieu depuis plusieurs années. Il revient au premier plan dans le cadre du débat préalable au projet de loi «contre le séparatisme» islamiste, dont le texte est annoncé pour décembre 2020. Elle pourrait comprendre des mesures sur l'apprentissage de l'arabe.


Par ailleurs, un récent rapport publié par un institut para-patronal (Institut Montaigne) concernant le «fondamentalisme islamique» et propose de relancer l'apprentissage de la langue arabe à l'école.

Cette idée a été reprise par le ministre de l'Education nationale, Blanquer, déclarant qu'il faut développer l'apprentissage de l'arabe, du russe et du chinois.


En proposant de développer l'enseignement public en arabe, l'intention affichée par le gouvernement est de réduire :


1-Les écoles privées musulmanes (environ 60 écoles hors contrat et 3 sous contrat) qui pratiquent l'enseignement de l'arabe et de l'étude quotidienne du Coran, sans réel contrôle des contenus.


2-L'intervention de professeurs étrangers, maitrisant souvent peu le français dans le cadre des EILE (Enseignements internationaux de langues étrangères) dispensés «en partenariat» avec l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Turquie et autres.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que si l'intention de contrôler, ou même de supprimer, ces enseignements d'arabe douteux est théoriquement bonne, la réponse proposée est très mauvaise. L'enseignement de l'arabe doit rentrer dans la règle commune et en deuxième langue.


Pour cela, impossible d'avoir confiance en Macron puisqu'il vient de signer le 30 avril 2020 un décret concernant l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République tunisienne dans le domaine de l'enseignement de la langue arabe à l'école élémentaire en France (en date du 31 mars 2017) par des enseignants tunisiens.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que «La langue de la République est le français». (Article 2 de la Constitution). Il est aberrant de rappeler un tel état de fait.


La langue arabe a vocation à être enseignée comme une langue vivante 2 (LV2) au même titre que le japonais, le russe, le chinois, l'anglais, l'espagnol ou le portugais.


L'apprentissage des langues étrangères débute au collège et se poursuit au lycée. Force est de constater que la demande des collégiens et lycéens en matière d'apprentissage de l'arabe reste marginale (14.000 jeunes en 2017 de l'école jusqu'au lycée, plus 50.000 par les EILE). C'est pourquoi l'Education nationale peut reprendre le contrôle de l'enseignement de l'arabe avec des enseignants français recrutés par concours (CAPES).


La langue vivante étrangère, dont l'apprentissage domine, demeure l'anglais dans plus de 90% des cas pour des raisons objective d'usage mais, en plus, en première langue vivante se rajoute l'espagnol, l'allemand et l'italien.


D'une manière globale, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère l'enseignement des langues étrangères dès l'école primaire comme non prioritaire, dont, entre autres et surtout, celui de l'arabe. L'anglais est plus parlé dans le monde. L'école a comme priorité la lecture et l'écriture en français, le calcul et la maitrise de consultation d'Internet : c'est-à-dire «lire, écrire compter et surfer». Les résultats insuffisants obtenus en France, selon toutes les études internationales, comme le taux d'illettrisme à l'entrée en 6ème impose de se concentrer les apprentissages fondamentaux pour assurer à tous les écoliers un niveau minimal. L'objectif de l'école réside évidemment dans l'apprentissage de notre culture, de notre mode de vie, de notre histoire, de notre territoire et de la langue française.


Il faut arrêter, au niveau de l'État, les lâchetés !


Être français, c'est un état d'esprit, une langue (le français), une civilisation judéo-chrétienne, mais pas une couleur de peau.



ILS SONT INCAPABLES DE LUTTER CONTRE L'ISLAMISME POLITIQUE

Communication du MIL du 29 octobre 2020


Repère : Élisabeth Badinter a déclaré à propos de l'islamisme «Nous sommes dans une guerre idéologique». «On a quand même cédé sur tout successivement au nom de la tolérance, et pire encore, de la culpabilisation de certains à l'égard du peuple français. Si vous ne tolérez pas, vous êtes des racistes, des islamophobes et je pense que beaucoup de gens, pour rien au monde, ne voulaient être traités de ça». (…) «En ne se laissant pas impressionner par les discours notamment d'une partie de la gauche très culpabilisante (...) Il faut résister, accepter d'être, d'une certaine façon, chacun d'entre nous un combattant idéologique».


Dès le lendemain de la décapitation d'un enseignant, il aurait fallu que la France organise une riposte symbolique et puissante. Cet homme a clairement été abandonné par l'Etat. Son assassinat apparait comme le révélateur extrême de l'affrontement ordinaire dans les écoles, les collèges et les lycées entre le corps enseignant et les islamistes politiques, comme il a déjà lieu dans les entreprises, les associations, les quartiers ou les communes. Une riposte pouvait être conduite sans même aucune nouvelle loi : par exemple par la fermeture de cent mosquées salafistes pour la durée d'examen de leur dossier. Le retard constaté dans la dissolution, pourtant annoncée, d'associations islamistes en France illustre la difficulté pour Macron et ses collaborateurs à faire appliquer des décisions.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que Macron ne peut résoudre les problèmes dans la mesure où il professe un refus de l'affrontement depuis 2017 et il s'y tient. Même s'il évoque le problème à peu près correctement, il ne peut appliquer la solution qui devrait découler du discours. Il a fallu plus de trois ans pour qu'il s'aventure à défendre la laïcité. Trop de temps a été perdu. Il a fini par reconnaître la réalité du danger l'islamiste politique. En cela, il confirme le bien fondé de notre analyse depuis longtemps (et celles de beaucoup d'autres).


Il faut savoir qu'il ne sera jamais capable de prendre les décisions qui conduiraient à un affrontement avec la nébuleuse islamiste et leurs alliés intellectuels. L'exemple de l'abandon de la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes par peur des écolos radicaux, en début de quinquennat est le révélateur d'une position propre à Macron. Les propositions de loi et les amendements déposés par Les Républicains concernant des mesures de lutte contre l'islamisme en France ont toutes été rejetés par la majorité LREM-MoDem à l'Assemblée depuis 2017.


Les décisions à prendre concernent l'expulsion des étrangers fichés S, la fermeture de certaines mosquées où se sont tenus des propos séditieux, le refus du droit d'asile à des activistes islamistes (par exemple des tchétchènes), le renvoi des enseignants de la langue arabe qui sont de divers pays étrangers (pour former des enseignants français), l'audit sur les financements publics d'associations islamistes, la sanction des collectivités locales ou des services de l'Etat qui ont décidés ces financements, le renvoi des fonctionnaires islamistes radicalisés, etc.


De telles mesures devraient conduire à des contentieux avec les intéressés, les groupes islamistes, leurs complices et leurs soutiens islamo-gauchistes (qui se trouvent de la gauche à la gauche de la gauche). Un affrontement médiatique, un affrontement judiciaire, voire des affrontements physiques, sont à prévoir. Il faut le courage d'assumer. Or Macron est profondément de gauche social-démocrate, avec une tendance libertaire. Quel que soient ses discours, il ne fera pas ce qu'il convient de faire. Son gouvernement et une large part de son administration sont incapables de le faire ! Enfin, il n'a pas de cadres politiques, ses parlementaires sont souvent des amateurs et LREM reste un parti fantôme.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le combat contre l'islamisme politique a le soutien d'une très large majorité de l'opinion. Des citoyens de toutes tendances politiques se retrouvent pour mener la guerre à l'islamisme politique et à son idéologie. La gauche elle-même est éclatée entre, d'une part, une gauche républicaine qui partage notre analyse et, d'autre part, une gauche multiculturaliste et anti nationale. Elisabeth Badinter appelle à l'action civique : c'est-à-dire que chacun d'entre nous devienne «un combattant idéologique» contre l'islamisme politique. Son appel interpelle tous les gaullistes. Il nous appelle au rassemblement des gaullistes pour mener un combat et affronter l'ennemi. On peut changer tout cela faisant battre Macron en 2022. Seuls les actes comptent. Nous devons soutenir nos élus qui s'engagent sur cette voie et faire entendre plus fortement la voix de la droite civique, gaulliste et patriote.



VICTOIRE DE LA DROITE AUX SÉNATORIALES

Communication du MIL du 5 octobre 2020


Près de la moitié des sièges du Sénat étaient à renouveler. La droite républicaine sort renforcée de ce scrutin du 27 septembre 2020. Le groupe «Les Républicains (LR)» consolide sa position au Sénat avec 150 sièges (+6). Le groupe «Union centriste (UC)» monte à 53 sièges (+2). Ces bons résultats traduisent l'ancrage territorial de la droite et du centre. Cela avait déjà été largement confirmé lors des récentes élections municipales. La crise sanitaire actuelle, les inquiétudes économiques et la tension sociale à venir n'ont pas modifié le rapport de force politique.


LR et l'Union centriste (UC) constituent une majorité claire au Sénat avec 60% des élus. Cette majorité au Sénat est acquise pour les trois ans à venir. Le Sénat conserve sa capacité à être un contre-pouvoir face à la majorité de Macron. Depuis le début du quinquennat, le Sénat a été en mesure de bloquer certaines réformes gouvernementales, dont la réforme constitutionnelle souhaitée par Emmanuel Macron.


Au Centre, deux autres petits groupes restent a priori en course «Les Indépendants» avec 10 membres et le groupe «Rassemblement démocratique et social européen (RDSE)» avec 12 élus.

Gérard Larcher (LR) vient d'être réélu président du Sénat avec une forte majorité (231 voix sur 348). Une majorité composée de la droite républicaine et du centre (LR, Union centriste, Les Indépendants et RDSE). Nous le félicitons pour la qualité de ses actions. Il a annoncé son ambition de poursuivre l'action dynamique et constructive du Sénat. Ce gaulliste de conviction reste donc le second personnage de l'État.


Par ailleurs, les résultats des sénatoriales illustrent bien les divisions de la gauche.


La gauche sociale-démocrate, La République en Marche (LREM), conserve un petit groupe de 19 sénateurs (-4 sièges) constitué pour l'essentiel de transfuges socialistes et présidé par François Patriat (ex-sénateur PS). Cet échec de l'implantation de LREM aux municipales, puis aux sénatoriales est confirmé par l'échec dès le premier tour de ses candidats aux 6 législatives partielles de septembre 2020. Faute d'avoir des élus, ce parti se concentre sur la prédation au sein des autres partis à gauche, au centre ou à droite. Le groupe devrait d'ailleurs abandonner son nom LREM pour devenir «Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (RDPI)» en vue d'accueillir quelques sénateurs apparentés.


Le groupe socialiste reste la seconde formation du Sénat avec 65 élus mais il perd six élus au profit d'EELV. Le Parti communiste (PCF) conserve un groupe de 15 sénateurs sur ses fiefs historiques. Il bénéficie au Sénat de l'absence de La France Insoumise (LFI).


Enfin, six nouveaux sénateurs Europe Ecologie-Les Verts (EELV) sont élus suite à des victoires aux municipales dans quelques métropoles. Ils rejoignent les cinq sénateurs écologistes déjà élus en 2017. Ce qui permet de reformer (avec Génération.s) le groupe de 12 élus qui existait entre 2012 et 2017 et qu'ils avaient perdu suite à des défections.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) salue le travail des sénateurs qui, en commission et en séance, font un énorme travail pour défendre les valeurs de la droite républicaine ainsi que pour formuler des propositions politiques originales.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se félicite de ce résultat électoral et souhaite que les élections départementales de 2021 aillent dans le même sens, ce qui semble tout à fait possible pour les candidats de la Droite et du Centre.


L'incertitude des résultats des élections régionales de 2021 demeure plus forte, compte tenu du mode de scrutin à la proportionnelle et la possibilité de la fusion des listes entre les deux tours. Compte tenu de la tendance actuelle, il est impératif que la droite républicaine mène une campagne dynamique pour prévenir de possibles victoires de listes d'«Union de la gauche» (PS et supplétifs, EELV et Génération.s ou PCF et LFI) au second tour avec des têtes de liste soit écologistes radicaux, soit socialistes, selon les cas.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) entend participer à ces combats importants qui prépareront les élections présidentielles de 2022.



CONTRE LA LÉGALISATION DE LA DROGUE CANNABIS

Communication du MIL du 9 octobre 2020


Repère : La question de la légalisation de la consommation du cannabis revient à l'ordre du jour. 80 parlementaires Les Républicains et apparentés viennent de rappeler leur ferme opposition à la légalisation du cannabis dans une tribune dans le Journal du dimanche.


Les drames humains liés à la consommation du cannabis sont nombreux et connus : psychose, schizophrénie, dépression, échec scolaire, déscolarisation, désocialisation, délinquance pour s'acheter son cannabis, accidents de voiture mortels, pertes d'emploi, etc. Le cannabis est la première étape d'une dérive dramatique vers la consommation de drogue plus dure (héroïne, cocaïne ou autres). Il n'y a pas de «drogue douce». La drogue est un poison, un fléau que nous devons continuer à combattre.


Pour les mineurs, en particulier, la consommation régulière de cannabis peut engendrer de graves problèmes de santé car il est aussi un perturbateur endocrinien. Les jeunes doivent être informés des dégâts provoqués par les drogues. Le cannabis ne doit pas être présenté «comme une expérience sympathique, voire ludique». Les politiques qui sont pour la légalisation de la consommation du cannabis et qui parlent d'un «usage récréatif» sont irresponsables.


L'expérimentation de l'usage médical du cannabis, sur 2021 et 2022, ne doit pas être un prétexte à la légalisation de la consommation de «joints». Il s'agit pour des médecins d'apporter une réponse à des pathologies particulièrement douloureuses qui ne peuvent pas être soulagées par aucun autre médicament. Il s'agit là d'un traitement au même titre que la morphine.


Autre argument de ces irresponsables politiques, il s'agirait du «meilleur moyen d'en anéantir le trafic et de ruiner les trafiquants». Pour aller au bout de leur argument, pour combattre la délinquance et le crime, il faudrait également «légaliser le trafic d'armes, la prostitution, la fraude fiscale, distribuer de l'argent à tous…». Ces irresponsables ne prennent pas en compte ce que deviendrait la concurrence violente entre trafiquants (guerre des prix et entre territoires) dans le cas d'une explosion du marché légalisé de la drogue avec vente légale et la diversification des produits proposés. «Il faut vraiment être naïf pour croire que les réseaux criminels vont se laisser si facilement enlever les gains immenses du trafic de cannabis». (…) «Légaliser la vente de cannabis conduira les vendeurs actuels à se tourner vers la vente d'autres substances encore plus dangereuses et nocives !» - Manifeste des parlementaires.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce (cf. la communication du MIL du 30 mai 2017 - Macron décide de dépénaliser «en douce» la consommation et la détention du cannabis) les tentatives successives de Macron de dépénalisation du cannabis qui ont conduit au système des amendes forfaitaires pour usage de cannabis et de consommation d'autres stupéfiants sur la voie publique.


Nous estimons que les trafiquants et importateurs de drogue doivent être sévèrement punis par la justice et tous les moyens doivent être donnés aux forces de l'ordre pour atteindre ce but.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) s'interroge sur les motivations de ces élus qui se déclarent pour la dépénalisation du cannabis. Sans évoquer de possibles addictions personnelles, il semble que leur appel constitue une réponse libertaire à une demande sociale existante dans leur circonscription ou dans leur milieu de vie personnel. Le constat des atteintes à la sécurité des personnes, liées au trafic de drogue, peut-être aussi une autre motivation.


La dépénalisation du cannabis ne peut constituer une réponse ni aux travers de la société ni à la difficulté de la lutte contre la délinquance et la criminalité.



UNE CRISE POLITIQUE, SANITAIRE, ÉCONOMIQUE ET SOCIALE

Communication du MIL du 3 novembre 2020


Repère : La France connait en 2020 une crise sanitaire importante, une grave crise économique et sociale ainsi une perte de confiance des Français envers la politique. Ces trois crises s'imbriquent assez étroitement, c'est pourquoi l'on risque de s'y perdre. Chacune a pourtant des motifs différents.


La perte de confiance politique se concentre principalement sur la personne de Macron et son premier ministre comme le confirment tous les sondages. Cette crise tient largement à la communication excessive et changeante de Macron. Elle est alimentée par une équipe d'origine qui s'est disloquée. Elle subit le choix de ministres dont les ambitions personnelles s'entrechoquent, comme Lemaire ou Darmanin. L'absence d'un parti politique majoritaire est visible : La République En Marche (LREM) n'a pas utilisé ses possibilités pour exister depuis 2017, pas plus que le Modem qui demeure un petit club fermé, sans parler des supplétifs opportunistes. Les élections municipales, puis sénatoriales attestent de cet échec. Les députés LREM ont perdu la majorité absolue à l'Assemblée et les départs de leur groupe parlementaire se poursuivent.


Cette déroute politique contribue à une perte de confiance plus générale vis-à-vis du champ politique, illustrée par une une abstention record (même en prenant en compte le COVID-19).

Le choc moral occasionné par les derniers assassinats commis par des islamistes radicaux se combine avec une inquiétude bien plus générale vis-à-vis de l'insécurité des biens et des personnes en France. La sécurité demeure l'une des premières préoccupations des Français avec l'emploi et la santé.


La crise sanitaire met en cause les politiques en responsabilité (Macron, Philippe, Castex, Buzyn, Véran) comme l'administration (Salomon, ARS, etc.). Elle provient principalement des réponses successives apportée par Macron : retard des mesures nécessaires au démarrage, absence de discours sur les masques, relâchement excessif pendant l'été, reprise de mesures (couvre-feu, puis confinement).


Les commissions parlementaires et les procédures engagées contre les ministres sur le traitement de la crise sanitaire vont déboucher, c'est plus que probable, à la mise en évidence de fautes politiques. De manière plus générale, force est de constater que Macron n'a pas mené depuis 2017 la nécessaire restructuration du système de santé en prenant en compte, d'une part, les médecins dans leur diversité, d'autre part, les administrateurs de la santé (pour l'aspect budgétaire) et enfin, les responsables des laboratoires de recherche publics et privés.


La crise économique et sociale a débuté. Elle va monter en puissance d'ici fin 2020 et exploser en 2021. L'activité économique est réduite pour deux tiers des entreprises depuis mars. Les destructions d'emplois devraient dépasser le million. Les plans sociaux se multiplient chaque mois. Le chômage partiel amortit dans l'immédiat les suppressions d'emploi. Mais le chômage de masse augmente progressivement. Il atteint à fin septembre plus de 6 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi, tenus de trouver un emploi. La montée de la précarité et de la pauvreté se poursuit sans être réellement prise en compte. Le reconfinement de novembre va ralentir mécaniquement l'activité économique. Avec les bilans de fin d'année, l'explosion des faillites est probable (remboursements peu plausibles des prêts, absence de confirmation des carnets de commandes, etc.), accompagnée d'une réduction des effectifs dans de nombreuses entreprises qui se repositionnent sur une activité réduite pour 2021.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle la droite républicaine à prendre en compte clairement le niveau de gravité des crises politique, sanitaire, économique et sociale qui menacent l'avenir à court, et moyen terme, de la France, des français et de leurs institutions et à proposer un projet global comme cela a commencé à être fait.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge qu'une vision gaulliste compréhensible de tous est indispensable pour aborder l'avenir. Elle porterait à la fois sur la défense de la souveraineté de la France et de son identité, sur une politique de sécurité efficace, sur le retour à la croissance économique et au plein emploi, sur une restructuration du système de santé, sur une politique économique nationale comprenant des relocalisations et certaines mesures protectionnistes, sur une politique sociale de solidarité en faveur des personnes les plus fragiles et sur une politique de l'environnement pertinente. De vrais changements en profondeur sont nécessaires.


  

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