MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N° 413  NOVEMBRE 2020  


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


LE GÉNÉRAL CHARLES DE GAULLE NOUS QUITTAIT IL Y A 50 ANS


Communication du MIL du 9 novembre 2020


Pour les patriotes et les défenseurs de la France, le 9 novembre 2020 est une journée du souvenir. En effet, il y a 50 ans, le général de Gaulle nous quittait.


Qui était le général de Gaulle ? Il faut rappeler aux plus jeunes d’entre nous que le général de Gaulle, outre ses faits d’armes contre l’ennemi durant la campagne de France de mai 1940, fut nommé sous-secrétaire d’Etat à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud.

Alors que le maréchal Pétain négociait avec l’ennemi un armistice, le général de Gaulle rejoignait Londres d’où il lançait son célèbre appel à la mobilisation, à la résistance et à la libération de la France : l’appel du 18 juin 1940. Il parvint progressivement à rallier, sous son autorité, les mouvements de résistance intérieure et à imposer la légitimité de la France libre aux Alliés.

A la libération, il devint président du gouvernement provisoire, restaura la République et posa les fondements d’une France nouvelle. En désaccord avec les partis politiques, hostile au régime des partis de la IVème République, le général de Gaulle démissionna du gouvernement français en janvier 1946.


Reconnu comme étant le seul recours capable de résoudre le conflit algérien, le général de Gaulle est appelé à la tête du gouvernement en mai 1958. Il dota la France d’une nouvelle constitution, la Vème république était née. Il en devint le premier président en décembre 1958 et fut réélu en 1965.

Après avoir redressé la situation économique de la France en 1958, il mena de profondes réformes en ce domaine sur fond de prospérité des années 60 : décolonisation, construction de l’Europe et indépendance nationale. Il imposa aussi la France sur la scène internationale.


La crise de mai 1968, flambée sociale et culturelle, lui fournit l’occasion de concrétiser sa grande idée de Participation. En avril 1969, il proposa aux Français, par référendum, une grande réforme sur la régionalisation et le Sénat qui sera rejetée par les Français. Le général de Gaulle, considérant que la France ne pouvait prospérer durablement sans cette grande réforme, remit immédiatement sa démission et se retira à Colombey-les-deux-Eglises, où il décédera le 9 novembre 1970.


Le général de Gaulle aimait la France mais pas n’importe quelle France : une France puissante, une France indépendante, celle que l’on respecte. C’est pourquoi il dota la France d’une puissante défense nationale et de l’arme nucléaire.


Charles Pasqua a bien résumé l’esprit du gaullisme et de la résistance : «L’essentiel, c’est la capacité de refuser ce qui apparaît au plus grand nombre inévitable» (France Info – 5 juin 2015).


11 NOVEMBRE 2020, HOMMAGE AUX PATRIOTES FRANÇAIS QUI ONT DÉFENDU LA PATRIE


Communication du MIL du 11 novembre 2020


L’armistice de 1918 a été signé le 11 novembre 1918. Elle marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre. Le traité de paix, qui met réellement fin à l'état de guerre, sera signé seulement le 28 juin 1919, à Versailles.


La guerre de 1914 à 1918 est un événement majeur de l’Histoire de France par sa durée, son ampleur et ses conséquences : 8.300.000 Français sont partis au front. 1.300.000 ont été tués et 2.300.000 blessés, pour une grande part grièvement. Près de 4.000.000 marqués pour la vie.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite rendre hommage aux patriotes français qui se sont mobilisés pour défendre la patrie et le territoire national, qui se sont battus, qui sont morts ou qui sont revenus marqués pour la vie, comme à l’ensemble des Français qui les ont soutenus et qui tous ont subi les conséquences de ce conflit mondial.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) célèbre aussi la mémoire des centaines de milliers de soldats venus des colonies de l’empire français : notamment du Maghreb, de l’Afrique sub-saharienne (comme les tirailleurs algériens, malgaches, indochinois, etc.).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) veut également rendre pleinement hommage à nos alliés et leurs troupes qui se sont battus aux côtés de la France venant de l’empire britannique (Australie, Canada, Grande-Bretagne, Nouvelle-Zélande), puis, à la fin du conflit, les Etats-Unis d’Amérique, comme de nos alliés russes, italiens, serbes sur les autres fronts.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle en conséquence tous les Français à se recueillir à titre personnel devant les 150.000 monuments aux morts de France et à les fleurir, mais aussi à participer aux commémorations collectives qui seront organisées sur tout le territoire. Il ne s’agit pas là de «célébrer la guerre», mais le patriotisme et le sacrifice de nos ancêtres.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) reste profondément attaché au lien entre la Nation et les Armées.


NON AUX ÉLECTIONS RÉGIONALES ET DÉPARTEMENTALES EN 2022


Communication du MIL du 5 novembre 2020


Repère : la situation d’urgence sanitaire ne doit pas porter atteinte ni au bon fonctionnement des institutions de la république et ni à la démocratie en France.


Compte tenu de la date de sortie de l’état d’urgence sanitaire au 1er avril 2021 (projet de loi en cours d’adoption), la tenue des élections régionales et départementales à la mi-mars n’apparait pas possible. Le débat qui s’ouvre porte sur la date de ces futures élections : juin ou septembre ou bien même un report après la présidentielle et les législatives de 2022. La commission constituée sur ce sujet, dirigée par Jean-Louis Debré, doit rendre son rapport d'ici la fin novembre.


Les élections départementales ne devraient pas permettre à LREM de conquérir beaucoup d’élus dans les conseils départementaux. L’implantation locale et le poids des sortants comptent beaucoup lors de ce scrutin.


De même, lors des élections régionales, deux cas de figure vont apparaitre, d’une part les régions présidés par des socialistes (Nouvelle Aquitaine, Bourgogne Franche-Comté, Bretagne, Occitanie, Centre Val-de-Loire) et d’autre part les régions présidés par des personnalités classées à droite (Auvergne-Rhône-Alpes, Grand-Est, Hauts-de-France, Ile-de-France, Pays-de-la-Loire, Sud) ou au centre (Normandie). Les alliances au premier et second tour dans cette élection à la proportionnelle vont être différentes dans chaque région. Il apparait peu probable que la logique de «front républicain» qui avait conduit des candidats socialistes à se retirer au second tour pour permettre l’élection du candidat de droite se reproduise cette fois ci. Dans ce contexte complexe, la majorité parlementaire de Macron ne semble pas en mesure de conquérir une seule région. Des présidents de région, fraichement élus, de droite comme de gauche, pourraient se positionner comme candidat à l’élection présidentielle après avoir été légitimés par un succès régional.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) est favorable à un report de ces élections (avec un maximum de trois mois de décalage). Cette échéance ne peut être davantage reculée sans porter un coup aux institutions elles-mêmes. Le gouvernement doit bien préparer les conditions sanitaires de tenue du scrutin durant les mois qui viennent : multiplication des bureaux de vote, procurations et autres possibilités (vote électronique..). Il faut offrir aux candidats la possibilité de faire campagne et permettre aux citoyens de voter. Le taux de participation en dépend. Certains proposent un découplage des départementales et des régionales. Ceci est une idée intéressante car ce découplage pourrait permettre d’augmenter les points d’accueil des votants ainsi que la protection sanitaire pour tous.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce avec vigueur l’idée d’un report en 2022, dans la foulée des échéances nationales qui aurait pour conséquence, plus que probable, l’élection de candidats de la majorité, de la même manière que la présidentielle implique le résultat des législatives, compte tenu de leur immédiate succession.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le jeu de Macron à propos de ces échéances électorales. Il est vrai que les élections municipales, puis les sénatoriales, ont démontré l’échec électoral de LREM et du MoDem. Macron semble souhaite éviter d’autres scrutins avant la présidentielle de 2022 car cette élection est son unique priorité. Il s’est exprimé en ce sens avant la reprise de la pandémie en octobre. Les mesures liées à la crise sanitaire (interdiction de circulation, de réunions, de manifestations, etc.) mises en œuvre par le gouvernement ont, de fait, pour effet secondaire d’obliger un report minimum des échéances électorales.



CONTRE LES PRO-MIGRANTS DE GAUCHE, D’EXTRÊME GAUCHE OU D’AILLEURS


Communication du MIL du 30 novembre 2020


Pour protester contre l'adoption de la loi sur la «sécurité globale» votée à l'Assemblée nationale, le groupe d’ultra-gauche, Utopia 56, a monté un coup en déclenchant une occupation surprise de la Place de la République par 450 sans-papiers, pour la plupart afghans. Elle a fourni du matériel : tentes, couvertures et vivres pour cette opération. Elle a invité via les réseaux sociaux des avocats des associations des droits de l’homme, des militants pro-migrants, des journalistes et des élus d'extrême gauche (LFI…) pour assister à cette occupation de l'espace urbain. Cette action était illégale de par l'installation d'un campement sauvage en plein Paris, mais aussi par la concentration de plus de 500 personnes, ce qui est interdit en cette période de confinement. Les forces sont intervenues à juste titre rapidement pour éviter une occupation pérenne. Il y a eu résistance des sans-papiers et de leurs soutiens. Cela a entrainé des bousculades. Des journalistes et des élus de gauche crient au scandale. Ils veulent alimenter leur campagne contre les prétendues «violences policières» et tout est prétexte à dénonciation. Des sans-papiers afghans (des hommes) ont été instrumentalisés pour cela. Ils apparaissent comme de simples pions dans une affaire politique.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) apporte tout son soutien aux forces de l'ordre et de la sécurité. Nous dénonçons le traquenard qui a leur a été tendu par les militants politiques ou associatifs d’ultra gauche. Le combat de ses groupes d’ultra gauche se porte sur la lutte contre les frontières, contre l'État et contre les forces de l’ordre. Ils demandent notamment la régularisation systématique des étrangers entrés illégalement en France, un hébergement immédiat et inconditionnel, l’«arrêt des violences policières», un revenu automatique. Les réactions indignées à l'évacuation de la place de la République a permis de bien identifier les partisans de l'immigration clandestine en France et leurs relais.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge qu’il faut avoir une vision d’ensemble. L'accueil en France d'afghans, de bengalis ou de pakistanais n'a aucune raison d'être, pas plus que celui d’érythréens, d’éthiopiens ou de Somaliens, qui composent la population des «campeurs sans-papiers».


Par exemple, plus de 10.000 afghans ont déposé une demande d'asile en France en 2018, puis en 2019. Ce flux est essentiellement alimenté par les refus d'asile par l’Allemagne. La Cour nationale du droit d’asile (CNDA) vient de rejeter, le 19 novembre, les recours des demandeurs d’asile afghans. Jusque-là, la CNDA permettait d’accorder l’asile de manière quasi systématique aux demandeurs d’asile afghans. La question du droit d’asile ne doit plus être du simple ressort administratif, mais de nature politique. L'immigration de masse doit être stoppée par les politiques.


Il existe une immigration légale qui doit demeurer sous un contrôle politique concernant des petits quotas décidés selon le contexte. Par exemple, l’entrée en France, dans une période d'urgence sanitaire d’étrangers extra-européens, doit être interdite. Le droit d'asile doit concerner des cas individuels circonstanciés. Par exemple, des dissidents turcs, russes ou chinois. Le droit d'asile ne doit pas concerner des populations entières venu de la corne de l'Afrique ou de l'Asie, à la recherche de travail ou de sécurité sociale.


Pour défendre l'application de ces mesures, il faut une approbation du peuple. Une très large majorité de citoyens sont opposés à une poursuite de l'immigration extra-européenne en France. Cette position est partagée par la population de l’ensemble des pays européens. L'évolution du contexte vers une profonde crise politique, économique et sociale rend plus urgente encore qu'hier une nouvelle politique de l’immigration. Pour y parvenir, une seule solution, il faut proposer une consultation nationale.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande l’organisation d’un référendum sur le contrôle de l’immigration durant une période de 10 ans, afin de d’appliquer les lois (expulsions des déboutés du droit d’asile, des immigrés clandestins), de changer les règles et de mener parallèlement toutes les actions d’intégration des étrangers en situation légale qui résident en France.


CONTRE LES TERRORISTES ISLAMISTES INTÉGRISTES


Communication du MIL du 14 novembre 2020


Confrontés à une suite d’attentats perpétrés par des islamistes radicaux en France, l’heure est à la recherche à la fois d’une riposte et de mesures de prévention. Elles devront être plus efficaces que celles prises à ce jour par Macron, Castex, Darmanin et consorts. Le totalitarisme islamique intégriste cherche en commettant des meurtres atroces (décapitation, assassinat dans une église) à terroriser la France et les français. Il veut aussi obtenir des réactions adaptées ou non (de l’État ou des personnes) avec comme arrière-pensée la conquête idéologique massive des musulmans français ou résidant en France. Cette stratégie islamiste est murement réfléchie. La France doit y faire face.


L’islamisme politique radical est une sorte d’iceberg dont on ne voit qu’une toute petite partie. La lutte contre les islamistes radicaux comprend trois volets. Le premier vise les terroristes potentiels pouvant agir sur le territoire ; anciens combattants revenus du Moyen-Orient ; délinquants radicalisés religieusement ou étrangers arrivant en France. La seconde concerne leurs soutiens proches qui leur apportent la logistique (logement, transport, matériels, argent, armes) et qui apparaissent dans chaque affaire (voir le procès des assassinats de 2015). La troisième comprend leurs «admirateurs» à des degrés divers. Cela va des propos de soutien explicites aux terroristes dans les mosquées ou sur les réseaux sociaux jusqu’aux soutiens implicites de la part de certains musulmans intégristes et/ou d’extrémistes politique de gauche. Car une partie de la gauche de la gauche continue de manœuvrer au grand jour en faveur des islamistes.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la riposte aux terroristes islamistes doit être pertinente, mesurée et effective. Nous condamnons les envolées lyriques et les effets de manche de certains responsables politiques prônant des mesures d’exception et la sortie de l’Etat de droit (type Guantanamo à la française). La solution consiste d’abord, et avant tout, à appliquer les textes existants fermement. Ceci suppose la détermination des acteurs à tous les niveaux et une volonté politique claire. C’est là où se situe le problème car beaucoup des responsables n’appliquent pas nos lois et nos règlements. Il faut, aussi, dénoncer les complicités et les lâchetés de certains. Il suffit de se souvenir que des maires ont subventionné des associations islamistes pour acheter une certaine paix des quartiers. Il faudra, après un audit, adopter de nouvelles lois pour combler les lacunes et compléter les dispositifs existants.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) est favorable à quelques mesures de bon sens.

1-Les étrangers connus pour leur islamisme radical doivent être expulsés de France. Environ 3.500 sont inscrits au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Les détenus islamistes étrangers lors de leur libération doivent être expulsés (double peine). En cas de double nationalité, il faut retirer automatiquement la nationalité française.

2-Le contrôle des conditions d’obtention du droit d’asile doit être exercé sans faille et les déboutés du droit d’asile doivent être tous expulsés, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

3-Les frontières françaises doivent être efficacement contrôlées (comme aussi les frontières de l’Union européenne). On ne doit plus voir un cas comme celui du terroriste tunisien, passé par Lampedusa puis l’Italie pour accomplir un attentat en France. On doit pouvoir suspendre les accords de Schengen sans attendre une renégociation.


4-Les associations islamistes radicales doivent être dissoutes en commençant par toutes celles recevant des subventions publiques. Il faut un contrôle fiscal de leur gestion. Les dirigeants de ces associations ne doivent plus pouvoir recréer une association. Il faut créer une interdiction de gérer. Un audit général est à mener sur ces réseaux.


5-Toutes les déclarations en faveur des islamistes et de leurs actes terroristes doivent entrainer des poursuites (sur le modèle de la lutte contre le nazisme) beaucoup plus vigoureusement et de manière très générale. C’est un très gros chantier qui nécessite un renforcement des moyens. Il doit déboucher sur des sanctions, des expulsions.

Il s’agit de quelques pistes afin d’identifier et de combattre le noyau de soutien des terroristes. La coopération avec les États est importante aussi pour cette identification.


LA DROITE RÉPUBLICAINE DOIT APPORTER DE NOUVELLES SOLUTIONS


Communication du MIL du 18 novembre 2020


Il existe une opposition politique ancienne entre, d’un côté, les patriotes qui souhaitent en premier lieu défendre la France et ses intérêts, et de l’autre, les internationalistes, les fédéralistes européens ou les mondialistes tout court, qui rêvent d’un monde global peuplé d’individus sans attache.

Cet affrontement idéologique reprend tout son sens dans les circonstances présentes où se cumulent la pandémie du Covid-19, le terrorisme islamiste, l’arrivée d’un Brexit sans accord, ainsi qu’une grave crise sociale et économique qui ne fait que débuter. Ces événements conduisent à faire bouger le rapport de force en amenant une grande part de l’opinion à évoluer vers une position «patriote» devant la pénurie de médicaments (car fabriqués à l’étranger), l’absence de contrôle aux frontières, la dépendance aux échanges internationaux.


Pour tenir compte de l’évolution de l’opinion, le discours du gouvernement a évolué avec des thèmes nouveaux en 2020. La relocalisation en France d’une part de la production a été mise à l’ordre du jour. Le contrôle des frontières françaises et européennes est revenu à la surface. Des taxes européennes sur des produits (plastiques non recyclables) et des services extérieurs sont envisagées. La question de l’identité collective est évoquée. On parle d’une remise en cause des traités européens concernant les travailleurs détachés et les accords de Schengen. Le contrôle des flux migratoires revient au premier plan des débats. La critique du fonctionnement des multinationales (GAFAM) se généralise.


Mais le fait que des membres du gouvernement abordent ces questions ne signifie pas que Macron et Castex vont faire quelque chose de concret sur ces sujets durant cette fin de quinquennat. Leurs propos, nouveaux sur le fond, traduisent la lecture des sondages sur l’opinion publique par les communicants. Ils communiquent pour amuser la galerie sans rien faire de significatif. Macron est un fédéraliste européen déclaré donc il ne peut pas être porteur de ces idées-là. La faiblesse du budget consacré aux relocalisations industrielles dans le «plan de relance» est claire. Le silence sur l’important déficit de notre commerce extérieur l’illustre.


Le rapport de force entre «patriotes» et «mondialistes» a évolué dans le contexte des graves crises engagées et malheureusement surement durables. Il faut proposer une offre politique nouvelle et claire tout en évitant une récupération macroniste.


La droite républicaine doit apporter une réponse pertinente à toutes ces questions très rapidement pour proposer une alternative crédible vis-à-vis des autres forces politiques. La droite républicaine doit répondre en premier lieu à la question sociale, aux objectifs de sécurité, de plein emploi, de santé publique, d’environnement, de défense. Des positions mitigées ou hybrides condamneraient cette droite à devenir une force politique supplétive (dans le cadre d’alliances incertaines). Il faut revisiter sur le fond les programmes afin d’apporter aux citoyens des propositions intégrant une vision patriote.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge qu’il faut aller vers un nouvel équilibre des échanges internationaux, donner une priorité à la croissance de la production nationale (agricole, construction, industrie et numérique) pour atteindre le plein emploi, stopper l’immigration, contrôler les activités des multinationales en France, limiter des achats d’entreprises stratégiques française par des intérêts étrangers, assurer une synergie européenne sur des objectifs partagés bien définis.

Il s’agit de lutter contre les ingérences étrangères de toutes sortes (mondialisme), tout en conservant des échanges fructueux avec le monde, mais sans aucun laisser-faire. Cette orientation politique ne concerne pas la France seule, elle est partagée par de nombreux états. Il faut un changement de direction du pays afin que ces sujets soient, enfin, traités.


  

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