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VI­GILANCE & AC­TION - N° 414 DÉCEMBRE 2020  


APPEL DE COTISATION POUR 2021


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LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L

MACRON FAIT LE PROCÈS DES FORCES DE L’ORDRE

Communication du MIL du 12 décembre 2020

Il est fait état, par la presse, lors des nombreuses manifestations, d’actes de vandalismes et de guérilla urbain. Des vitrines de magasin, du mobilier urbain ont été endommagées ou saccagés. Des deux-roues, des voitures ou des camions privés ou des véhicules publics (police, pompiers, etc.) ont été incendiés. Des barricades ont été dressées pour couper les rues et créer, pour un temps, des zones inaccessibles de rébellion. Des charges particulièrement violentes contre les membres des forces de l’ordre ont été conduites avec des armes : barres de fer, battes de baseball. Des projectiles ont été lancés sur les forces de l’ordre allant du boulon, au pavé, au marteau et jusqu’au cocktail Molotov. L’intention de tuer des membres des forces de l’ordre a été constatée sur le terrain par des observateurs. Jeter un engin incendiaire sur des policiers constitue un geste criminel (Paris, Nantes). Le pouvoir n’a pas donné les ordres afin d’empêcher ou à défaut de réprimer ces actions.


Les auteurs de ces actes sont des «casseurs», habillées de noir, gantés et cagoulées auxquelles on attribue le qualificatif de «black bloc» pour une version romantique du révolutionnaire avec un masque de Zorro. Ces casseurs représentent le plus souvent 1% des manifestants pacifiques. Le comportement de ces militants d’ultra-gauche, auxquels se joignent des voyous, des délinquants, des bobos, n’est pas lié à l’objet de la manifestation proprement dite. Mais ils sont tous adeptes de la violence urbaine. Ces manifestations autorisées devraient se dérouler sans ce parasitage.


Pour prendre l’exemple de la manifestation du 5 décembre 2020 à Paris, les casseurs ont pris le contrôle de la tête de manifestation. Les affrontements violents ont conduit à une riposte des forces de l'ordre sous la forme de gaz lacrymogènes empêchant une progression normal de la manifestation. Ce déroulement démontre l’absence de mise en place d’un service d’ordre effectif de la part des organisateurs de cette manifestation (CGT et collectif associatif de gauche). Ce qui a permis la présence de casseurs en tête et en fin de cortège comme à chaque fois. La CGT ne dispose plus d’une capacité à assurer un service d’ordre de manifestation comme cela a été le cas par le passé, et elle ne s’y essaye plus. La responsabilité des organisateurs de manifestation est directement engagée, même s’ils ne sont jamais mis en cause. Le 5 décembre, les violences contre les policiers et les gendarmes se sont traduites par 67 membres des forces de l’ordre blessées, dont plusieurs gravement. 95 casseurs ont été interpellés. Les gardes à vue ont été prononcées pour «participation à un groupement formé en vue de la commission de violences» ou «violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique». Le pire est que les organisateurs de la manifestation ont apporté, au travers de leurs déclarations, un soutien implicite et même parfois explicite aux casseurs en dénonçant l’action de la Préfecture de Police de Paris.


La majorité des journalistes de la plupart des médias évoquent des «incidents» ou de «fortes tensions» entre «black bloc et forces de l'ordre» renvoyant casseurs et force de police dos à dos. Ce traitement de l’information est mensonger, scandaleux et condamnable. La désignation de «violences» à l’encontre des forces de l’ordre est très rarement employée par des journalistes. Or, il y a bien, sans équivoque, des agressions violentes perpétuées par des «casseurs» contre les forces de l’ordre. Ce type de traitement de l’information est inacceptable.


Les journalistes qui se font l’écho de prétendues «violences policières» ne stigmatisent pas pour autant les «violences gauchistes» évidentes. Le fait de nommer les choses définit leur image. Le choix des mots des agences de presse (principalement l'AFP) dans la description des événements apparait capital. Les mots qui sont choisis pour décrire les faits sont révélateur des intentions, des présupposés et des préjugés. Ce traitement provient d'une vision idéologique de gauche et d'extrême gauche qui imprègne, consciemment ou non, une majorité des journalistes et des commentateurs. L’uniformité des articles ou des commentaires (en dehors de quelques médias) traduit un choix idéologique. Il est paradoxal de constater que la multiplication actuelle des médias (des quotidiens aux réseaux sociaux) et du nombre de journalistes, s’accompagne par la production d’un discours unique, ou du moins très homogène, pour sélectionner les faits et les commenter.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que les violences gauchistes doivent être décrites de manière objective et que les termes exacts doivent être utilisés pour les décrire. La violence n’est pas «un incident» surtout quand il s’agit de guerre urbaine. L’opinion n’est pas en phase avec les journalistes et commentateurs qui travestissent la réalité dans leurs propos, dans les textes et dans les images choisies ou trafiquées. Le fossé entre le milieu intello-médiatique, imbibé des idées de la gauche de la gauche, et la grande majorité des français ne cesse de se creuser.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) condamne le véritable procès intenté aux forces de l’ordre par Macron et sa gauche social-démocrate au pouvoir. Le premier ministre a annoncé la tenue d’une commission-tribunal en 2021 contre la police. Macron a déjà jugé. Il a mis en cause la légitimité de nos forces de l’ordre. Il voit des «violences policières», met en cause l’inspection des services, reconnait la pratique des contrôles au faciès. Par ces propos, il a confirmé, à nouveau, son profond attachement à la gauche classique. Le résultat est une déstabilisation morale des forces de l’ordre qui, demain, hésiteront à intervenir face à cette guérilla urbaine.


SÉCURITÉ - IL NE CONTRÔLE PLUS RIEN

Communication du MIL du 5 décembre 2020

Le gouvernement a présenté le projet de loi «sécurité globale». Il avait pour objet initial d’assurer une meilleure continuité entre la police et la gendarmerie, la police municipale et la sécurité privée. Différents points sont venus se greffer sur ce texte. Il a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, il doit passer au Sénat en 2021, il y aura très probablement une seconde lecture. Certaines dispositions du projet ne posent pas trop de problèmes mais d'autres font l’objet de critiques sur le fond et/ou sur la forme. Il s’agit essentiellement de l’article 24 du projet de loi qui vise à sanctionner la diffusion «malveillante» d’image des forces de l’ordre. C’est un article qui a été très mal préparé et mal rédigé.

Depuis le 28 novembre 2020, il y a une multiplication des manifestations contre ce projet de Loi et contre la politique de gauche sociale-démocrate de Macron. Ces manifestations sont organisées à l’appel d’organisations de gauche et d’extrême gauche (des politiques, des syndicats et des associations).  Cela a lieu dans toute la France (Paris, Bordeaux, Lille, Lyon, Reims, Rouen, Brest, Toulouse, Marseille…). Leurs revendications portent sur le contenu de trois articles du texte (articles 21, 22 et 24). Il est animé par un «Collectif Stop loi sécurité globale». Ce collectif est notamment composé de syndicats de journalistes (SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes, SGJ-FO), d’associations de défense des droits de l’homme (Amnesty International, LDH), de syndicats (CGT, Union syndicale Solidaires), de mouvement écologistes (Les Amis de la Terre, France Nature Environnement, Greenpeace France).


La présence de ces syndicats de journalistes (qui représentent la majorité de la profession) explique le traitement très favorable accordé par la plupart des médias à ces manifestations. Les soutiens politiques viennent des responsables du Parti Socialiste, de Place Publique, des radicaux de gauche, de «Nous Demain» (anciens de LREM), de Génération.s (Hamon), de Génération Ecologie, du PCF, d’EELV, de LFI et du NPA. La gauche est parvenue à organiser et à mobiliser sa base militante et à attirer des curieux grâce à une importante campagne sur les réseaux sociaux. On a pu entendre des slogans très variés, mais sans originalité. Il n’y avait pas d’unanimité parmi les manifestants mais un regroupement de causes diverses, unifiés seulement par l’opposition à Macron, Castex et Darmanin, la dénonciation récurrente des «violences policières» et l’expression d’une inquiétude sur l’exercice des libertés publiques supposées menacées. Des centaines de casseurs se mobilisent en marge de chaque manifestation pour attaquer les forces de l’ordre, incendier des voitures et des mobiliers urbains, piller des magasins ou des banques. Ces manifestations se caractérisent par l’absence de service d'ordre de type traditionnel, ce qui permet la manœuvre d’extrémistes violents et de délinquants faisant leurs courses pour Noël. Il s’agit de la continuité de la mise en place d’une stratégie de la tension pour obtenir des réactions des forces de l’ordre et du pouvoir afin de mobiliser une nouvelle extrême-gauche.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que, suite à ces manifestations, l’exécutif et le gouvernement ont été entrainé dans une véritable crise politique. Castex a proposé une réécriture par une «commission» indépendante. Il a suscité une réaction hostile des députés LREM (tous les parlementaires !) car ils sont favorables à la première écriture du texte. La contestation a été organisée par Castaner, patron du groupe LREM et ex-ministre de l’Intérieur. Il se dit que Macron aurait réprimandé sévèrement Darmanin.


Macron et Castex ont finalement choisi de reculer. Ils se sont engagés à une réécriture de l’article 24 du projet de loi pour calmer la contestation. Le jeu se complique dans la mesure où le texte, adopté à l’Assemblée, a été transmis au Sénat. Ce sont donc les sénateurs majoritaires (de la droite républicaine et du centre) qui doivent réécrire certains articles du texte, dont l’article 24, avant le passage en seconde lecture. A ceci s’ajoute le fait que le projet de loi «défense des valeurs républicaines » (anciennement intitulé «sur les séparatismes») devrait présenter une disposition visant à «punir la diffusion d’images de fonctionnaires lorsque celle-ci a pour but de leur nuire» concernant par exemple les enseignants et pas seulement que les forces de l’ordre. Le total amateurisme de ce gouvernement est affligeant pour l’image de la France et pour la France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que l'opinion public (comme nos militants) soutient les forces de l’ordre et condamne les casseurs. Elle ne suit pas le mouvement contre les «violences policières» malgré le martellement médiatique des journalistes traitant certains faits divers.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que la démarche de Macron a échoué et qu’au final, il est probable que le texte de la loi n’apportera pas une réelle protection aux forces de l’ordre car le dossier est mal parti, mal préparé. Maintenant les relations entre le ministre de l’Intérieur et les syndicats de policiers seront très froides, même si, par nature, elles sont traditionnellement empreintes de proximité. La conséquence pour Macron est de moins apparaitre comme un défenseur de l’ordre de par l’existence de manifestations violentes, et donc il perdra sa partie d’électorat issu de la droite.


CONTRE LES PRO-MIGRANTS DE GAUCHE, D’EXTRÊME GAUCHE OU D’AILLEURS

Communication du MIL du 30 novembre 2020

Pour protester contre l'adoption de la loi sur la «sécurité globale» votée à l'Assemblée nationale, le groupe d’ultra-gauche, Utopia 56, a monté un coup en déclenchant une occupation surprise de la Place de la République par 450 sans-papiers, pour la plupart afghans. Elle a fourni du matériel : tentes, couvertures et vivres pour cette opération. Elle a invité via les réseaux sociaux des avocats des associations des droits de l’homme, des militants pro-migrants, des journalistes et des élus d'extrême gauche (LFI…) pour assister à cette occupation de l'espace urbain. Cette action était illégale de par l'installation d'un campement sauvage en plein Paris, mais aussi par la concentration de plus de 500 personnes, ce qui est interdit en cette période de confinement. Les forces sont intervenues à juste titre rapidement pour éviter une occupation pérenne. Il y a eu résistance des sans-papiers et de leurs soutiens. Cela a entrainé des bousculades. Des journalistes et des élus de gauche crient au scandale. Ils veulent alimenter leur campagne contre les prétendues «violences policières» et tout est prétexte à dénonciation. Des sans-papiers afghans (des hommes) ont été instrumentalisés pour cela. Ils apparaissent comme de simples pions dans une affaire politique.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) apporte tout son soutien aux forces de l'ordre et de la sécurité. Nous dénonçons le traquenard qui a leur a été tendu par les militants politiques ou associatifs d’ultra gauche. Le combat de ses groupes d’ultra gauche se porte sur la lutte contre les frontières, contre l'État et contre les forces de l’ordre. Ils demandent notamment la régularisation systématique des étrangers entrés illégalement en France, un hébergement immédiat et inconditionnel, l’«arrêt des violences policières», un revenu automatique. Les réactions indignées à l'évacuation de la place de la République a permis de bien identifier les partisans de l'immigration clandestine en France et leurs relais.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) juge qu’il faut avoir une vision d’ensemble. L'accueil en France d'afghans, de bengalis ou de pakistanais n'a aucune raison d'être, pas plus que celui d’érythréens, d’éthiopiens ou de Somaliens, qui composent la population des «campeurs sans-papiers».


Par exemple, plus de 10.000 afghans ont déposé une demande d'asile en France en 2018, puis en 2019. Ce flux est essentiellement alimenté par les refus d'asile par l’Allemagne. La Cour nationale du droit d’asile (CNDA) vient de rejeter, le 19 novembre, les recours des demandeurs d’asile afghans. Jusque-là, la CNDA permettait d’accorder l’asile de manière quasi systématique aux demandeurs d’asile afghans. La question du droit d’asile ne doit plus être du simple ressort administratif, mais de nature politique. L'immigration de masse doit être stoppée par les politiques.


Il existe une immigration légale qui doit demeurer sous un contrôle politique concernant des petits quotas décidés selon le contexte. Par exemple, l’entrée en France, dans une période d'urgence sanitaire d’étrangers extra-européens, doit être interdite. Le droit d'asile doit concerner des cas individuels circonstanciés. Par exemple, des dissidents turcs, russes ou chinois. Le droit d'asile ne doit pas concerner des populations entières venu de la corne de l'Afrique ou de l'Asie, à la recherche de travail ou de sécurité sociale.


Pour défendre l'application de ces mesures, il faut une approbation du peuple. Une très large majorité de citoyens sont opposés à une poursuite de l'immigration extra-européenne en France. Cette position est partagée par la population de l’ensemble des pays européens. L'évolution du contexte vers une profonde crise politique, économique et sociale rend plus urgente encore qu'hier une nouvelle politique de l’immigration. Pour y parvenir, une seule solution, il faut proposer une consultation nationale.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande l’organisation d’un référendum sur le contrôle de l’immigration durant une période de 10 ans, afin de d’appliquer les lois (expulsions des déboutés du droit d’asile, des immigrés clandestins), de changer les règles et de mener parallèlement toutes les actions d’intégration des étrangers en situation légale qui résident en France.


  

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