MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N° 421  JUILLET 2021 


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L


RÉGIONALE - VICTOIRE DE LA DROITE, MAINTIEN DE LA GAUCHE


Communication du MIL du 28 juin 2021


La famille des Républicains et ses alliés connait un net succès aux régionales de 2021. Les sept présidents de région sortants de droite ont été réélus. Ces régions sont habitées par 68% des électeurs. Celles présidée par la gauche par 32%. Ces chiffres (suffrages exprimés) résument la victoire de la droite aux élections régionales : ARA, Wauquiez (55%), Hauts de France, Bertand (52%), IdF, Pécresse (46%), Val de Loire, Morançais (46%), Normandie, Morin (44%), Grand est, Rottner (40%) et PACA, Muselier (57%). Les autres résultats sont pour la plupart significatifs : Bourgogne Franche-Comté (24%), Centre Val de Loire (22,6%), Bretagne (22%), Occitanie (18%), Nouvelle Aquitaine (14%). Pour mémoire, LR et alliés ont obtenu 28,7% des voix dès le premier tour.


Le Rassemblement National conserve des résultats significatifs, mais n'obtient aucune région. Il est arrivé en seconde position au premier tour et conserve des scores significatifs au second. Ces scores sont inférieurs à ceux de 2015, mais restent significatifs contrairement aux commentaires des médias. Les chiffres suivants indiquent le poids du parti : PACA (42,7%), Hauts-de-France (25,6%) Grand-Est, (27,1%), Bourgogne-Franche-Comté (24,5%), Normandie, (20,1%), Centre-Val de Loire (23,6%), Occitanie (24,7%), Nouvelle-Aquitaine (19,8%), Pays de la Loire (11,6%), Auvergne-Rhône-Alpes (11,5%), Bretagne (13,9%) et Ile-de-France (11,8%). Pour mémoire, le RN a obtenu 19,4% des voix au premier tour.


Le Parti socialiste confirme son poids politique dans les régions qu'il administre. Ses alliances, quand elles ont été réalisées dans les régions de droite, n'ont pas été très probantes (Ile de France par exemple). Aucune dynamique unitaire avec EELV et l'extrême gauche (La France insoumise) n'a eu lieu. L'alliance entre le PS et EELV pour la présidentielle de 2022 ne semble ni utile ni acquise. Le PS reste en position de force à gauche. Le PS a obtenu 15,6% des voix au premier tour.


Les responsables d'EELV ont échoué en dépit d'un soutien médiatique très fort. Même lorsqu'ils ont pris la tête de listes d'union de la gauche, en Ile de France et dans les Hauts de France, ils ont échoué. Au premier tour, ils ont frôlé les 13% des voix, mais ils n'ont pas concrétisé leurs résultats après.


La France insoumise se trouve marginalisée. Elle n'a obtenu que 5,3% au premier tour et aucun de ses responsables n'est apparu visiblement.


La République en marche (LREM) et ses alliés (MoDem, Agir…) obtiennent des scores très faibles. Ils ont obtenu moins de 7% au second tour. C'est un réel échec politique dans la mesure où la création de cette force politique remonte déjà à 5 ans. Elle n'a pas réussi à concrétiser une implantation locale. LREM a obtenu 10,4% des voix au premier tour. Il est clair que Macron n'as pas réussi à avoir un parti politique, malgré les moyens et avantages dont on dispose quand on est au pouvoir.


La participation au scrutin a été faible (34%) et l'abstention importante (66%). Les raisons en sont diverses. Les unes tiennent à la sortie d'une période exceptionnelle (limitation des campagnes politiques depuis 2020 liée au contexte sanitaire), les autres aux choix du gouvernement (cumul des régionales et des départementales, dates reculées au début des vacances scolaires, faible mobilisation civique, etc.). Macron a pu évoquer, un temps, un report à l'après présidentielle de 2021. Il est nécessaire de revenir à un taux de participation supérieure, sans cumuler les échéances. Toutes les forces politiques étaient représentées lors de ces scrutins. La faiblesse de la participation est un défaut partagé par tous, défaut de campagne, défaut de présence militante, message flou, personnalisation du message.


Les commentaires des «sondeurs» sont très contestables : choix des questions, prévisions inexactes, commentaires fallacieux… La présentation des électeurs proches d'un parti «ne votant pas» apparait de la fantaisie. La communication sur le profil des non-votants, par exemple les jeunes, relève de la pure comédie. Les entreprises de sondage vivent de la commande des médias pour dresser des tableaux des forces politiques et des votants, qui sont beaucoup trop souvent différent de la réalité. Il y a donc un problème de fond lié à la qualité de leurs pratiques et de leurs commentaires. Les sondages pour la présidentielle de 2022 apparaissent au final peu sérieux à ce jour, tant que les candidats n'ont pas été désignés ou qu'ils ne soient proclamés.



LA DROITE GAGNE LES ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES


Communication du MIL du 5 juillet 2021


À l'issue du second tour des élections départementales, la droite confirme sa position politique dominante. Elle contrôle désormais 68 départements sur 95 (outre-mer non compris), contre 27 pour la gauche. En juin 2021, la droite a conquis cinq nouveaux départements : les Alpes-de-Haute-Provence, l'Ardèche, le Finistère, le Puy-de-Dôme et le Val-de-Marne. Elle n'a perdu que deux départements : la Charente et les Côtes-d'Armor.


La répartition des sièges de conseillers départementaux suit cette évolution. La droite a obtenu 2.170 sièges (droite et divers droite). La gauche obtient 1.464 sièges (gauche et divers gauche). Le nombre de sièges attribués au «centre» passe de 22 à 268. Le Rassemblement national (RN) se trouve dans une position marginale sur ce scrutin (26 sièges pour 62 avant).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se félicite de la victoire obtenue par la droite aux élections départementales. La droite au terme des municipales, des départementales et des régionales dispose du plus grand nombre d'élus locaux et d'un potentiel humain important pour l'avenir. Elle se trouve en position de force, tout comme au Sénat. La priorité de la droite réside maintenant dans la formulation des grandes lignes d'un projet novateur et compréhensible par tous les citoyens. La désignation d'un candidat unique suivra ensuite.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se réjouit de la conquête par la droite du Val-de-Marne et tient à féliciter avec force tous les élus et tous les militants qui ont contribués à cette victoire. Le Conseil départemental du Val-de-Marne a été nettement conquis par Les Républicains avec 28 voix contre 22 aux forces de gauche. La chute du dernier département communiste de France constitue un événement politique historique car, depuis quarante-cinq ans, le Val-de-Marne était administré par le parti communiste français (PCF). La disparition du PCF vers une force marginale et d'appoint apparait désormais actée.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se prononce contre la concomitance des élections régionales et départementales. Une date commune affaiblit la lisibilité des deux scrutins et, en particulier, celui des départementales. Les médias nationaux privilégient très fortement les 13 élections régionales, plutôt que les 95 scrutins départementaux.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère le département français comme la base de la gestion des territoires mais ses compétences doivent être défendues et financées (action sociale, collèges, voirie départementale, etc.). Le gouvernement a joué, à plusieurs reprises, contre les intérêts des départements. Il semble urgent de sortir de ce jeu. Plus généralement, nous déplorons le défaut de séparation nette entre les compétences de l'État, des régions, des départements, des mairies, des communautés de commune et les métropoles. La répartition des compétences doit redevenir claire et tangible, et les moyens financiers attribués en rapport avec ses missions.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate le total échec des partisans de Macron lors de ces élections départementales (comme aux municipales) faute d'avoir pu s'appuyer sur un parti politique organisé. En 5 ans, LREM disposait du temps et des moyens financiers pour tenter de construire son parti. L'inexistence de LREM sur le terrain et la faiblesse de ses alliés politique du moment (MoDem, Agir) pose le cadre des échéances de 2022. L'attractivité de Macron va reposer sur les seuls médias (BFM, Les Échos, etc.) qui continueront, dans les conditions actuelles, à le soutenir totalement.



C'EST LA FAUTE À LA PSEUDO SOUVERAINETÉ EUROPÉENNE !

OU COMMENT MACRON ESSAYE D'éCHAPPER à SES RESPONSABILITéS


Communication du MIL du 23 juin 2021


À propos de l'Union européenne, Macron défend un point de vue qui tourne le dos à la réalité : «Sur la souveraineté, en particulier économique, industrielle, stratégique, militaire, technologique, environnementale, les choses sont en train d'avancer fortement et, là-dessus, l'Europe est au rendez-vous de l'Histoire».


 Les États européens sont souverains. La question de la souveraineté nationale des États européens et, en particulier de la France, s'impose clairement au premier plan des préoccupations, dans le cadre de crise sanitaire, entamée depuis mars 2020. La période écoulée a mis en évidence les faiblesses de l'Union européenne pour gérer des intérêts communs dans le contexte de tension. En France, la difficulté constatée de fabriquer directement ses médicaments (masques, tests, vaccins, soins, etc.), est apparu comme une faute lourde et grave. Cette carence a mis en cause la politique menée par les gouvernements français successifs.


La «souveraineté européenne» est un fantasme. Cette souveraineté n'existe pas car l'Union européenne n'a jamais été un État. Les circonstances et les difficultés ont mis en évidence les failles du système actuel. Rien de neuf en réalité, mais une illustration bien nette des problèmes rencontrés et par conséquent des incompétences dans la manière de les prendre en charge. Sur le fond, la notion de «souveraineté européenne», mise en avant par Macron à de multiples reprises, apparait sans aucune existence légale, compte tenu de la nature même de l'Union européenne.


L'UE est issue de divers traités internationaux successifs, mais en aucun cas de la constitution d'un État. C'est pourquoi la notion fictive de «souveraineté européenne» est fausse et trompeuse. Il s'agit d'un argument malhonnête telle qu'il est avancé par Macron. L'Union européenne n'a jamais été un État. Sur des questions précises, elle reste une plateforme, éventuelle, de convergence politique ponctuelle entre 27 pays, qui demeurent sans aucune équivoque des États. C'est donc juste un concept mis en avant par Macron dont une des raisons est d'atténuer sa responsabilité personnelle de chef de l'État. Cela peut être résumé par : «la faute en revient à l'Europe et pas à Macron».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que Macron continue à jouer de manière malhonnête en contredisant la nature réelle de l'Union européenne.


Les règles du jeu de l'UE sont assez précisément connues. Macron développe auprès des français des idées fausses. Il a, comme arrière-pensée, la tentation d'essayer de transférer la responsabilité de ses choix politiques à une pseudo souveraineté européenne qui lui imposerait tout. Dans les faits, cette pseudo souveraineté n'existe pas. C'est pourquoi Il affirme qu'il faut «aller plus loin, plus fort vers la souveraineté européenne, un concept que la France pousse depuis près de trois ans». Sa formule reconnait explicitement que la souveraineté européenne n'existe pas. C'est juste un concept mis en avant par Macron. Son idée revient à atténuer sa responsabilité personnelle vis-à-vis de la France. Macron ne pense qu'à se protéger pour demain, lorsqu'il ne sera plus au pouvoir.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la réponse économique à la crise, que nous traversons, reste très principalement du ressort national et de la responsabilité nationale.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce l'évolution de cette Europe qui veut intervenir, de plus en plus, dans la vie quotidienne des Français (voiture diesel, véhicule de plus de 10 ans, chaudière à gaz, critère de pollution dont on a changé les marqueurs) alors que les Français n'ont pas voté pour cela.



VOTEZ POUR DES CANDIDATS DE DROITE CAPABLE DE GÉRER UNE RÉGION


Communication du MIL du 25 juin 2021


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), suite au scrutin du 20 juin 2021, se félicite des résultats positifs des candidats présentés par la droite républicaine ayant obtenus aux élections régionales 28,7% des suffrages exprimés.


Les candidats favorables au président de la République ont connu un revers significatif à 10,4% (LREM, MoDem, Agir) sans être capable de prétendre gagner une région. Ce résultat confirme l'isolement politique de Macron qui n'a pas choisi de construire un parti politique depuis son élection. Cette situation ne va pas l'aider pour sa campagne de 2022. On assiste à un retour à un état classique entre les forces politique de droite et de gauche.


Le Parti socialiste a conservé la première place à gauche (15,6%). Puis vient Europe Écologie-Les Verts (12,9%). La France Insoumise (LFI) reste à un niveau marginal (5,3%). Ces trois forces de gauche cumulent près de 34% des voix, même si l'addition de leur vote n'est pas évidente compte tenu de projets politiques différents de chacun d'entre eux.


Quant au Rassemblement national, il conserve un poids important et une représentativité réelle, mais il a nettement reculé par rapport aux précédents scrutins (19,4%). Il semble être confronté à un problème de militantisme et d'implantation à cause de sa stratégie de normalisation et d'ouverture à des groupes de pression. De plus, certains épurés du FN militent pour une candidature d'Éric Zemmour, cela a pour conséquence un début de la déstabilisation du RN car ce candidat est plus crédible (et plus capable de gérer) pour un certain électorat.


Les candidats des grands partis ont recueilli plus de 92% des voix. La dispersion politique est demeurée faible.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) se félicite des résultats obtenus par les présidents sortants de la droite républicaine. Ils témoignent du travail qui a été réalisé avec leurs équipes. Mais nous regrettons les trop faibles résultats obtenus par la droite dans les régions gérées par les socialistes qui méritent une réflexion de fond et un vrai retour aux militantismes de terrain.


Le dimanche 27 juin 2021, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à voter et faire voter pour faire barrage à la gauche encore présente (PS, PC, EELV, LFI). Il faut voter pour des candidats de droite ayant une vrai expérience de gestion et soutenus par les LR. C'est-à-dire :


- Pour tous les présidents sortants de droite soutenus par les LR. Il faut confirmer les résultats obtenus au premier tour. Plusieurs de nos amis devraient, à nouveau, être réélus. Nous ne citerons parmi eux, rapidement, Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse.


- Pour les autres régions, les LR doivent avoir la meilleure représentation au sein des conseils régionaux pour pouvoir agir dans l'opposition.


- Le cas particulier de PACA. Un duel va se produire au second tour entre un ancien chiraquien et un ancien balladurien. Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) appelle à voter pour Renaud Muselier, malgré que cela fait longtemps qu'il ne se souvient pas de nous, ou qu'il ne sait plus que nous existons. Il a toujours était constant dans ses engagements et il a toujours défendu que les intérêts de la France.



MAINTENANT LES MIGRANTS AFGHANS, TROP C'EST TROP


Communication du MIL du 12 juillet 2021


En 2020, près de 50.000 afghans ont engagé une procédure pour s'installer dans l'Union européenne. En France, les Afghans sont devenus la première nationalité de demandeur d'asile. À fin 2020, 16.700 demandes afghanes étaient en cours d'examen alors que la France a abandonné le théâtre d'opération militaire en Afghanistan depuis 2012.


Mais il ne s'agit que d'un début puisque le président américain a décidé le départ précipité des troupes américaines d'Afghanistan après 20 années de guerre. Le régime au pouvoir Afghanistan est en difficulté militaire maintenant qu'ils n'ont plus le soutien aérien américain. Mais il est vrai que dans le contexte de guérilla qu'ils subissent, il est difficile de connaitre la situation réelle sur le terrain. La composition ethnique (Pachtounes, Tadjiks, Hazaras, Ouzbeks) et religieuse (sunnite et chiite) est complexe aussi.


La situation militaire semble se dégrader rapidement avec une offensive générale des talibans avec le concours massif de milices islamistes pakistanaises et des «brigades internationales» de Daech. Sans tenir compte des négociations internationales en cours, les talibans semblent avoir pris le contrôle des frontières du pays avec l'Iran et avec le Tadjikistan. Leur but ultime est la prise de la capitale Kaboul et des capitales régionales pour s'assurer le contrôle du pays. Un récent attentat, commis contre une école de filles dans la capitale, illustre bien les projets des islamistes.


Dans ce contexte, une forte vague migratoire afghane vers l'Union européenne (et en particulier vers la France) est à craindre. Jusqu'à présent, les motifs de cette migration étaient en premier lieu économique (hommes seuls) et liée à l'insécurité dans un pays où l'activité principale est centrée sur la production d'opium (1er producteur mondial). Dans les semaines à venir, l'aggravation de la situation pourrait conduire une part de la population civile et militaire, liée au régime actuel, à quitter le pays. Géographiquement, la migration des afghans vers l'Europe passe soit par l'Iran et la Turquie pour se trouver face aux frontières grecque et bulgares, soit par les états d'Asie centrale, la Russie et la Biélorussie pour se trouver face à la frontière lituanienne.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) dénonce le risque d'une vague migratoire afghane importante à cause de la guerre là-bas. Cela sera amplifié si le régime en Afghanistan est renversé. Compte tenu de l'absence, déjà connue, de consensus entre les États membres de l'Union européenne sur cette question, aucune position commune ne sera prise. La France doit prendre une position officielle.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la France doit, dès à présent, empêcher l'arrivée des migrants afghans. L'installation en France d'une communauté afghane importante n'est pas acceptable. Certes, il est possible d'admettre l'accueil de quelques centaines d'afghans, individuellement connu par la France, ayant collaboré avec l'ambassade de France en Afghanistan ou avec les troupes françaises (interprètes, guides) et qui pourraient être en danger pour cela. Les réfugiés afghans doivent aller dans les pays frontaliers de l'Afghanistan.


La France ne doit pas accepter sur son territoire une population dont l'identité sera incertaine avec un risque d'installation d'éléments terroristes islamistes ou liés au banditisme (drogue). L'interdiction, ou non, de cette migration va constituer un enjeu politique pour 2022.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la France doit apporter tout son soutien à la Grèce et la Lituanie, pays de première ligne, sans attendre les instances européennes. Car d'une part, la Turquie peut menacer la Grèce du passage des afghans qu'elle accueille. D'autre part, le dictateur biélorusse, Alexandre Loukachenko, a commencé à organiser le passage de migrants afghans en Lituanie, comme représailles aux sanctions européennes contre son régime.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) recommande une grande prudence et une grande méfiance face au rôle ambigu joué par la Turquie sur le dossier afghan, tant au niveau diplomatique que militaire.