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VI­GILANCE & AC­TION - N° 429 Janvier 2022


L’ESPRIT DE LA Vème RéPU­BLIQUE

par Charles PASQUA,


Ancien ministre d’État, parlementaire honoraire, membre du comité d’Honneur du MIL

Intervention lors de la XXII° Convention nationale du MIL - Janvier 2012

Nous republions ce texte car il est totalement d’actualité en Janvier 2022, dix ans après.


Chers amis, le général de Gaulle, dont Yves Guena vient de nous parler, avec la compétence, la qualité et l’expérience qui sont les siennes, avait pour habitude de déclarer : «Ce n’est pas la droite, la France ; ce n’est pas la gauche, la France». Il voulait dire que c’était un en­semble. Je fais mienne cette défi­nition sauf que, dans le contexte actuel, je suis venu vous affirmer que la bataille présiden­tielle va s’engager au fond et à droite, car c’est à droite que l’élection présidentielle sera gagnée ou per­due. Nous ne devons donc avoir aucun complexe sur les valeurs qui sont celles de la droite et pour lesquelles il faut se battre. Nous avons déjà eu ce dé­bat au sein du mou­vement gaulliste, nous l’avons déjà eu dans d’autres circons­tances. Je me souviens notam­ment de l’élection présidentielle de 1988 et du dé­bat avec Jacques Chi­rac auquel je disais : «La bataille se ga­gnera à droite». Il y avait un certain nombre de nos amis qui disaient : «Non, la bataille se gagnera au centre». Et nous l’avons perdue, car nous avons tenté de jouer au centre. Et si nous avons gagné la der­nière élection présidentielle, c’est parce que Nicolas Sarkozy en avait tiré les leçons et qu’il savait que de toute façon, il fallait récupérer le maximum d’électeurs de droite si on vou­lait l’emporter. Nous sommes au­jourd’hui exactement dans la même situation. C’est ainsi que nous gagnerons l’élection ou pas.

J’ai un avantage sur beau­coup d’entre vous, je suis plus vieux. Mais j’ai aussi une cons­tante, je n’ai aucun mérite en cela : j’ai soutenu le général de Gaulle dans la guerre comme toute ma famille. J’étais dans les réseaux de la France libre. À par­tir de 1946, j’ai mené campagne dans le cadre du référendum pour la IVème Répu­blique avec Capitant pour do­ter la France d’une consti­tution convenable, ce qui n’a pas été le cas. J’ai ensuite rejoint le général de Gaulle au RPF et nous avons fait cam­pagne jusqu’en 1952. À cette date le gé­néral de Gaulle est rentré à Co­lombey. J’ai arrêté l’action politique qui était la mienne que j’ai recom­mencée dans la perspective du retour du général de Gaulle en 1958. L’avantage que j’ai, c’est d’avoir connu un certain nombre de péripéties, de savoir ce dont nos adversaires sont ca­pables parce que je me souviens parfai­tement de la tournée triomphale que le général de Gaulle avait entamée en 1949 dans la pers­pective des élections canto­nales. Je m’en sou­viens d’autant mieux qu’on m’avait demandé, dans le cadre du voyage que le général de Gaulle effectuait, de lui trouver une résidence pour 24 heures. Il avait fait étape à Grasse. De là, il était parti pour Grenoble et à Gre­noble les gens de la IVème Répu­blique, Jules Moch en tête, avaient tendu un piège. Il y avait donc eu des incidents très graves, ce qui finalement avait mis un terme, qu’on le veuille ou pas, à la démarche exception­nelle que le général de Gaulle conduisait. Ne vous faites pas d’illusion, nos ad­ver­saires sont capables de tout. Ils nous traî­nent dans la boue et nous reprochent des quantités de choses qu’ils nous imputent, mais dont eux sont capables.


On me demande de parler de l’esprit de la Vème République. D’autres seraient plus capables que moi pour le faire. Sim­plement ce dont je me sou­viens, c’est le retour du général de Gaulle au pouvoir en 1958. Ceux qui y ont parti­cipé étaient pour la plupart d’entre eux soit à la France libre soit aux actions que nous avions con­duites au RPF. La IVème Répu­blique était à bout de souffle et le géné­ral de Gaulle a été rappelé au pou­voir, pour éviter en réalité une guerre civile. Vous vous souvenez  certainement des conditions dans lesquelles la Constitution de la Vème République a été portée sur les fonds baptis­maux en 1958. L’esprit essentiel de la Vème République, la diffé­rence entre la Vème et IVème est simple : la clef du système, tel que le général de Gaulle l’a conçu, la différence es­sentielle formulée par Yves Guena : Voici la vraie différence. Le gé­néral de Gaulle consi­dérait que chaque fois qu’il y a un choix es­sentiel, c’est au peuple qu’il faut s’adresser et c’est à lui de tran­cher. Et c’est ainsi que les institu­tions de la Vème République ont été ratifiées par le peuple français. C’est ainsi qu’à chaque grande échéance, ceux qui se réclament du gaullisme ont été par­tisans de l’appel au référendum. Cela a d’ailleurs été le cas, Yves Guena y faisait référence, avec le référen­dum de Maas­tricht dont je regrette personnellement aussi qu’il ait été adopté parce que nous aurions évité beaucoup de pro­blèmes auxquels nous sommes confron­tés au­jourd’hui. Il faut le savoir, rien ne peut remplacer la volonté populaire et l’engagement popu­laire. Et chaque fois que nous avons un doute, c’est vers le peuple français qu’il faut se re­tourner. C’est lui qu’il faut consul­ter. Je suis un vieux parlemen­taire, je l’ai été pendant près de trente ans entre l’Assemblée na­tionale et le Sénat, mis à part deux pas­sages au gou­vernement. Je n’ai jamais été dupe des choses. Je veux dire par là que, même si nous avons mené de grands dé­bats parlementaires et notamment lorsque nous avons été à l’origine de la bataille pour la dé­fense de l’enseignement libre au Sénat, comment avons-nous conclu ce débat ? Nous l’avons conclu par l’appel au référendum. Et c’est ainsi que finale­ment Mit­terrand s’est dégonflé et que Mau­roy a fichu le camp. Pourquoi ? Parce qu’en dé­finitive, ils avaient peur de la sanction po­pulaire.


Je ne voudrais pas être désa­gréable envers mes collègues parlemen­taires, mais dans tous les cas, on sait bien qu’avec les parlemen­taires, surtout avec les parlemen­taires du centre et de gauche, il y a toujours des accommodements pos­sibles. Avec nous, c’est plus compliqué.


Je me souviens d’ailleurs de ce que j’avais ap­pris avec étonnement. J’ai toujours été un adversaire résolu de la gauche, non pas parce que c’est la gauche, mais parce que je consi­dérais que parmi leurs idées qu’ils mettaient en avant, il y avait beau­coup d’hypocrisies et de mensonges. Je me souviens d’une des grandes batailles que nous avons livrée avec le général de Gaulle à partir de 1947, celle sur l’association capital-travail. Vous devez savoir que, parmi les réformes auxquelles le général de Gaulle était très attaché, il en figu­rait une qu’il considérait comme capi­tale : c’était de permettre fi­nalement l’association des res­ponsables et des forces syndi­cales à la définition d’une poli­tique nationale, mais à condition que cha­cun soit amené à prendre ses res­ponsabi­lités. Lorsque le géné­ral de Gaulle a voulu la réforme du Sénat, c’était bien dans cet état d’esprit.


Malheureusement, cette ré­forme a été mal présentée, mal soutenue, mal engagée. Le géné­ral de Gaulle au­rait souhaité mo­difier profondément le Sénat pour qu’en définitive les responsables des forces écono­miques soient amenés à sié­ger au sein du Sé­nat. Autrement dit, l’idée de base, c’était une sorte de fu­sion entre le Conseil économique et le Sénat. Cela a été rendu impossible parce que les choses ont été mal pré­sentées et aussi parce que les sénateurs n’avaient aucune envie d’abandonner la moitié de leur mandat au profit d’autres per­sonnes. Le général de Gaulle considérait qu’il ne pouvait pas y avoir de pro­grès sans le fait que ces forces soient associées à la définition des choses. Cela fait partie des grandes ba­tailles que nous avons livrées, des grands engage­ments auxquels le général de Gaulle tenait.


Mais naturellement, au-delà de tout ça, il y avait une idée de base qui a toujours été la même : pour des gens qui se récla­ment du gaullisme, auquel nous entendons rester fidèles, il n’y a rien de plus exé­crable que cette espèce de dénigrement systéma­tique de la France, de la Nation. Il suffit de regarder la télévision, de lire les journaux tous les jours pour voir cette campagne systématique de dénigrement expli­quant aux Fran­çais qu’on est «foutu», qu’il n’y a rien à faire. Nous sa­vons bien, les uns et les autres, que tout dans la vie est une affaire de détermina­tion, de volonté et de courage. Rien n’est impossible à condi­tion qu’on le veuille et c’est la première des qualités que nous devons avoir. C’est la raison pour laquelle quand j’entends parler de la crise écono­mique, il n’y a rien de nou­veau sous le soleil.


Je voudrais simplement rappeler aux plus an­ciens qu’au lendemain de la guerre de 39-45, con­frontés aux consé­quences économiques et fi­nan­cières et à l’endettement des pays dans la guerre, les Etats-Unis ont, comme d’habitude, été préoccupés par leurs propres inté­rêts et, si j’ai bonne mémoire, ils ont mis un terme aux accords de Bretton Woods et ont fait en sorte que leur monnaie ne soit plus ga­ran­tie par l’or. C’est à la suite de cela qu’ils ont pu faire marcher la planche à billets et donner au dollar la primauté qui est deve­nue la sienne. Il ne faut pas l’oublier.


Moi, ce qui me navre aujourd’hui c’est l’absence d’une culture histo­rique de la part d’un certain nombre de gens qui pré­tendent nous diriger. Je ne parle pas de nos propres amis, je parle surtout de nos adver­saires. C’est totale­ment affligeant. Quand je regarde le candidat socialiste à la prési­dence de la Répu­blique, il me semble que sa qualité principale, c’est la transpa­rence et l’absence totale de convictions et de projets. Il n’a aucune proposition. Et il y a un certain nombre de gens pour s’enthousiasmer et pour dire qu’il in­carnerait le chan­gement. Ce sera effecti­vement un changement radical. Mais quand on a une certaine culture histo­rique, même récente, il y a des choses qui vous reviennent à l’esprit.


J’entends parler en ce moment d’un candidat qui suscite un certain intérêt parce qu’il «fe­rait rêver les gens». C’est le prin­cipal responsable d’un parti qui se réclame du centrisme. Alors, les centristes, je les connais bien, j’ai vécu en leur compagnie au gou­ver­nement, je ne les ai pas vus faire preuve d’une dé­termi­nation sans faille quand il y avait des su­jets un peu délicats comme, par exemple, le port du voile dans les collèges ou dans les lycées. En réalité, il a fallu que l’on vienne à leur secours, c’est un premier point. Second point, en 1988, il y a une élection pré­sidentielle, nous l’avons per­due. Et dans la foulée, François Mitterrand a désigné un premier ministre, Michel Ro­card. J’ai appris, quelques semaines plus tard, alors que je rédigeais quelques sou­venirs, que pendant cette campagne, alors que Barre au 2nd tour était à nos côtés, dans le même temps, un certain nombre de responsables de cette sensibilité discu­taient depuis plu­sieurs mois dernière notre dos avec les socialistes pour voir dans quelle mesure ils pou­vaient s’entendre  sur un  certain nombre de circons­criptions et éventuelle­ment jeter les bases d’un gou­ver­nement commun. Voilà des gens dont on nous dit qu’ils pourraient incarner un certain espoir pour le pays. Permettez-moi de vous dire que c’est prendre les Français pour des imbéciles.


Aucune situation n’est défini­tivement compro­mise ni perdue. Je crois que c’est Clémenceau qui di­sait que «dans la guerre comme dans la paix, le der­nier mot est à ceux qui ne se rendent jamais». Je crois que c’est une chose dont nous de­vons nous persuader. Je ne rentrerai pas dans le détail de la perspective de l’élection prési­dentielle. Chacun d’entre nous sait bien quel est son devoir et quel doit être son engagement. Je suis venu aujourd’hui parmi vous par amitié pour tous ceux qui sont à la tribune, mais aussi parce que, quand je vous regarde, je vois que nous avons ensemble mené beau­coup de combats et certains à une époque où tout n’était pas gagné d’avance.


Je suis venu pour vous dire que, demain comme hier, c’est ensemble que nous gagne­rons. Nous ne devons faire aucun cadeau à per­sonne. Ne vous lais­sez pas intimider, ne vous laissez pas en­traîner, ne vous laissez pas circonvenir. La bataille va se ga­gner à droite. Ce sont les élec­teurs de droite qu’il faut récupérer, et vous êtes les mieux pla­cés, parce que vous avez la conviction, parce que vous avez l’expérience du com­bat et parce que vous avez la passion que les autres n’ont pas. La bataille, c’est d’abord la vôtre et voilà pourquoi vous de­vez la livrer. Vous devez être au pre­mier rang de cette bataille et c’est ainsi que nous gagnerons. Vous devriez vous sou­venir d’un chant qui est porteur pour nous : le chant de la Garde Im­périale. Quand la Garde Impé­riale montait à l’assaut en chan­tant : 


On va leur percer le flanc ! ran tan plan tire lire ran tan plan

On va leur percer le flanc ! ran tan plan tire lire ran tan plan

Ah c'que nous allons rire ! ran tan plan tire lire

On va leur percer le flanc ! ran tan plan tire lire ran tan plan.



Comité d'honneur du MIL


Julien AUBERT, député, président d’OLF

Francis BALLE, professeur des universités

Laurent BÉTEILLE, ancien sénateur

Auguste BLANC, ancien secrétaire général de la CSL, Président du Comité d’Honneur du MIL

Geoffroy BOULARD, maire du 17° arrondissement de Paris

Philippe BRIAND, ancien ministre, ancien député d’Indre et Loire

Bernard CARAYON, ancien député, maire de Lavaur

Pierre CHARON, sénateur de Paris

Jérôme CHARTIER, ancien député du Val d’Oise, maire de Domont

Jean-Louis COSTES, ancien député du Lot et Garonne, maire

Paul DEHEUVELS, membre de l’Académie des Sciences, professeur des universités

Denise FLOUZAT, ancien recteur, ancien membre du Conseil de la politique mo­né­taire

Yves FOULON, ancien député de la Gironde, maire d’Arcachon

Jean-Pierre FOURES, ancien chef d’entreprise

Philippe de GAULLE, amiral (CR), ancien sénateur

Jacques GODFRAIN, ancien ministre, ancien maire

Louis GUEDON, ancien député de la Vendée

Roger KAROUTCHI, ancien ministre, sénateur, ancien ambassadeur de France

Jean-Pierre LECOQ, maire du 6° arrondissement de Paris

Henry de LUMLEY, membre de l’Académie des Sciences, directeur de l’Institut de Paléontologie humaine

Hugues MARTIN, ancien député, ancien maire de Bordeaux

Damien MESLOT, ancien député du Territoire de Belfort, maire

Armel PÉCHEUL, ancien recteur, professeur des universités

Philippe PEMEZEC, ancien député, maire du Plessis-Robinson

Eddie PUYJALON, président du Mouvement de la ruralité (LMR)

Didier QUENTIN, député, maire de Royan

Jean TIBERI, ancien ministre, ancien député, ancien maire de Paris

Philippe VITEL, ancien député du Var

Daniel VOLAN, ancien cadre d’entreprise

Pierre-André WILTZER, ancien ministre

Henry ZATTARA, professeur émérite des universités, doyen honoraire


Membres du Comité d'honneur décédés :


René BESNAULT, amiral (CR)

Raoul Bé­TEILLE, conseiller honoraire à la Cour de cas­sation, ancien député, ancien président du M.I.L

Henri BIZOT, président d’honneur de la BNP

Marc BLANC­PAIN, président d’honneur de l'Alliance française

Alain de  BOISSIEU, général d'Armée, Compagnon de la Libération,  ancien Grand Chancelier de la Légion d'Honneur

Émile BOISSET, ancien délégué régional Rhone-Alpes du M.I.L

Jacques BOMPAIRE, ancien recteur, ancien professeur émérite

Roger BORIE, commandant de bord sur 747

Jacques BOYON, ancien ministre, ancien député

Christian CABAL, ancien député, professeur de médecine

Michel CARAGE, Compagnon de la Libération

Pierre CLOSTERMANN, Compagnon de la Libération

Joseph COMITI, ancien ministre

Pierre DEBIZET, ancien résistant des services de renseignements et d'action de la France libre, délégué général honoraire du M.I.L

Bernard DEBRé, ancien ministre, professeur de médecine, ancien député de Paris

Arthur DEHAINE, ancien député

Maurice DELAUNEY, Ministre Plénipotentiaire, Ancien Ambassadeur

Frédéric DELOFFRE, professeur émérite à la Sorbonne

Xavier DENIAU, ancien ministre, ancien maire

 

François DOUMENGE, ancien recteur, ancien président de l’ORSTOM

Roland DRAGO, membre de l’Institut, professeur honoraire des universités 

François-Georges DREYFUS, professeur émérite à la Sorbonne

Jean-Pierre DULAU, Compagnon de la Libération

Anne Marie DUPUY, ancienne député-maire

Yves DURAND, ancien recteur, professeur honoraire des universités

Georges FLICOURT, officier parachutiste de la France Libre

Edouard FREDERIC DUPONT, ancien maire du 7 arr. de Paris

Jacques FOCCART, ancien chef de réseau de la France libre, ancien se­cré­taire général à la présidence de la République (1959/1974)

Robert GALLEY, ancien ministre, Compagnon de la Libération

Alain GRIOTTERAY, ancien député, ancien maire

Yves GUENA, ancien ministre, ancien président du Conseil constitutionnel, ancien président de la Fondation de la France Libre

Jacques GUGGENHEIM, chef d'entreprise

Michel HABIB-DELONCLE, ancien ministre, député honoraire 

Jean-Paul HUGOT, ancien sénateur, ancien maire

Lucien ISRAEL, professeur émérite de médecine

Gabriel KASPEREIT, ancien ministre, ancien député-maire

Bernard KERDELHUE, directeur de recherche au CNRS

 

Christian de LA MALèNE, ancien ministre, ancien sénateur

René LESECQ, Compagnon de la Libération 

Pierre LEROY BEAULIEU, ancien député

Jean LETOURNEAU, ancien ministre d'état

Jacques MAILLET, polytechnicien, Compagnon de la Libération

Dominique MARCILHACY, président commission participation du M.I.L

Lucien MAROTEAU, ancien conseiller général

Jean MARSAUDON, ancien député-maire

Alain MICHENAUD, ancien délégué régional IDF, trésorier du M.I.L

Claude MICHENAUD, ancien fonctionnaire de police, collaborateur de Jacques Foccart

Pierre MESSMER, ancien Premier ministre, Compagnon de la Libération

Lucien NEUWIRTH, ancien ministre

Robert PANDRAUD, ancien ministre, ancien député

Charles PASQUA, ancien ministre d’État, ancien sénateur

Alain PEYREFITTE, ancien ministre, député-maire

Dominique PIONAT, maire et délégué régional aquitaine du M.I.L

Alain PLANTEY, ambassadeur de France

Jean-Paul POURCEL, ancien préfet

Éric RAOULT, ancien ministre, ancien député

Jacqueline RICHEROT, ancienne directrice politique du Dauphiné libéré

Paul RIVIèRE, Compagnon de la Libération 

Jean Paul de ROCCA SERRA, ancien député

Jacques ROUGEOT, ancien président de l’U.N.I, professeur émérite à la Sorbonne

Alice SAUNIER SEITE, ancien ministre

Robert SCHULER, ancien délégué régional Bourgogne du M.I.L

Maurice SCHUMANN, ancien ministre, Compagnon de la Libération

Pierre SIRAUD, Ambassadeur

Solange TROISIER, ancienne député

Edgard TUPË-TOMÉ, Compagnon de la Libération

Pierre de VERNEJOUL, professeur honoraire des universités

Bernard VILLEMOT, affichiste

Jean VOLVEY, Compagnon de la Libération

Fernand WIBAUX, ambassadeur de France