MOUVEMENT INITIATIVE ET LIBERTE

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VI­GILANCE & AC­TION - N° 483 Septembre - Octobre 2025         


LES COMMUNICATIONS ÉCRITES DU M.I.L



FIN DE BAYROU, LA GAUCHE EN EMBUSCADE


Communication du MIL du 5 septembre 2025


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que Bayrou a acté l’échec total de son projet politique. Il n'obtiendra pas la confiance à l'Assemble Nationale le 8 septembre 2025 car il n’a pas essayé de faire évoluer son projet de budget 2026 durant l’été afin qu’il soit acceptable par certains groupes d’opposition.


N’oublions pas que Bayrou est co-responsable de l’augmentation de la dette à un niveau énorme depuis 2017. L’accroissement de la dette est de plus de 1.000 milliards d'euros. La conséquence est que la dette a atteint 3.346 milliards d'euros au 1er trimestre 2025, soit 114% du produit intérieur brut (PIB). Les intérêts pèsent de plus en plus lourdement (66 milliards d'euros par an) pour notre budget national et vont croitre vers les 100 milliards d'euros par an.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle ses positions. Une augmentation des impôts et des taxes visant les particuliers et/ou les entreprises est inadmissible compte tenu du niveau actuel des prélèvements en France. L'État doit réduire ses dépenses par tous les moyens possibles, notamment : réorganisation des services de l’Etat et des collectivités locales, réduction des effectifs de fonctionnaires, réductions ou suppressions de diverses agences et établissements publics, reports dans le temps de projets, chasse aux différentes fraudes, arrêt des avantages financiers aux étrangers en situation irrégulière, limitation des dépenses des collectivités locales. Pour mémoire dans son programme présidentiel de 2017, Macron s’était engagé à une diminution de 170.000 postes de fonctionnaires, or les effectifs ont poursuivi une croissance de 2017 à 2025. Tous les salariés du public représentent 22% des emplois en France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate qu’il appartient à Macron seul de décider de la solution à apporter, suite à la futur chute du gouvernement Bayrou. Il peut nommer un nouveau premier ministre, prononcer une dissolution ou démissionner. Aucune de ses récentes déclarations ne l’engage vraiment et rien ne semble décidé a priori à ce jour. Seule compte pour notre pays l’urgence de l’adoption du prochain budget (PLF et PLFSS 2026), les autres projets de loi sont reportés ou seront abandonnés.


Les candidatures au poste de Premier ministre de dirigeants politique du RN, du PS ou de macronistes relèvent de simples manœuvres de communication. De même les appels à la démission de l’actuel président de la République ne sont pas des mots d’ordre efficaces, même si la côte de popularité de Macron est très basse. La procédure de destitution de Macron, engagée par Mélenchon (LFI), relève également d’une communication.


S’il y avait une dissolution, il parait peu probable, selon tous les sondages d’opinion, que se produise un changement du rapport de force issus des élections de 2024 et encore moins de voir l’émergence d’une majorité stable à l’Assemblée.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que prochain Premier ministre devra sans doute proposer un budget 2026, avec une moindre baisse du déficit pour obtenir son adoption, aux termes de négociations avec les groupes réglementaires. Il convient d’empêcher une arrivée, toujours possible, de la gauche au pouvoir. Si Macron nommait un Premier ministre issu du Parti Socialiste (tout est possible car Macron est un ex du PS), celui-ci défendrait une ouverture totale à l’immigration et à une forte augmentation des impôts (voir le programme budgétaire du PS de 27 milliards), sous une forme ou une autre. Dans un tel cas, compte tenu du rapport de force, ce gouvernement de gauche sera automatiquement censuré.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que la Droite républicaine, depuis l’élection de Bruno Retailleau à la Présidence de LR, a engagé sa reconstruction et que celle-ci doit continuer à être menée prioritairement dans les valeurs gaullistes et dans un esprit gaulliste. Au-delà de son activité parlementaire, le premier objectif de la Droite républicaine porte sur les élections municipales dans 6 mois : conserver ses élus et en gagner davantage pour maintenir son poids au Sénat. Le second objectif consiste à présenter en 2026 un candidat et un programme politique crédible à la présidentielle de 2027.


Ces actions nécessitent la mobilisation des gaullistes, le retour de tous les anciens et la conquête de nouveaux jeunes adhérents pour assurer une réelle présence sur le terrain au niveau national pour gagner les élections.



RÉDUIRE LES DÉPENSES PUBLIQUES, SANS HAUSSE D’IMPÔTS


Communication du MIL du 26 septembre 2025


Bayrou n'a pas obtenu la confiance à l'Assemblée Nationale, faute d’avoir tenté de faire évoluer son projet de budget 2026 durant l’été, pour qu’il soit acceptable par des groupes d’opposition. Son successeur s’est remis sur ce dossier. Une contestation sociale a débuté et pourrait peser dans les choix budgétaires à venir.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) considère que les manifestions du 10 septembre («bloquons tout !» / LFI) et du 18 septembre (intersyndicale) ont eu un impact assez limité, en dépit de la forte couverture des médias de gauche (environ 750.000 manifestants pour le 18).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la priorité pour la droite est de contribuer à rompre le front réunissant l’ensemble des organisations syndicales et qui existe depuis la préparation des manifestions contre la réforme des retraites (passage de 62 à 64 ans).


D’un côté, des syndicats révolutionnaires (CGT, FSU, Solidaires) qui s’inscrivent dans une logique marxiste, communiste ou gauchiste. Ils ont participé aux manifestions «bloquons tout !», soutenue par La France Insoumise (LFI).


De l’autre côté, des syndicats réformistes (CFE-CGC, CFDT, CFTC et UNSA) qui ont vocation à négocier dans le cadre du dialogue social au niveau national comme au niveau des entreprises et des branches professionnelles. Les syndicats réformistes représentatifs sont aujourd’hui majoritaires. Force ouvrière (FO) peut se joindre à eux, au niveau national (par exemple dans le cadre d’Accord national interprofessionnel).


La conduite du gouvernement doit permettre de rompre cette unité intersyndicale pour relancer le dialogue social en France. Pour cela, il doit parvenir à un accord au minimum avec la CFE-CGC, la CFDT et la CFTC, en rupture du mépris cultivé par Macron à l’égard des corps intermédiaires. Cela constitue l’une des conditions nécessaires pour faire passer le budget 2026.


Pour le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), seul compte l’intérêt général de notre pays, c’est-à-dire l’adoption du budget 2026 (PLF et PLFSS 2026). La situation est tendue car parmi les macronistes, la division règne. Le poids de Macron chute comme sa cote de popularité. Lecornu (proche de Darmanin et Thierry Solère) ne fait pas partie d’Horizons d’Edouard Philipe (ex PM de Macron). Gabriel Attal (ex PM), qui dirige Renaissance, lui est clairement hostile et le MoDem digère mal la chute de Bayrou (ex PM). Or pour faire adopter le budget, Lecornu compte sur les députés de Renaissance, du MoDem, d’Horizons et des Républicains en bénéficiant de l’abstention du Parti socialiste.


Le Premier ministre va proposer un budget 2026, avec une moindre baisse du déficit et en changeant le mode de calcul. Pour tenter d’éviter une motion de censure, grâce à l’abstention des députés socialistes, Lecornu risque proposer des augmentations d’impôts pour les entreprises (sous une forme ou une autre et à une hauteur à définir) et pour les particuliers (pension des retraités et indemnisation des chômeurs).


Il convient d’empêcher ces idées de gauche de l’emporter. La Droite républicaine ne pourrait accepter de soutenir de telles mesures et approuver un tel budget. L’objectif de la droite est de pouvoir réduire les dépenses publiques par tous les moyens possibles, notamment : réorganisation et recadrage des services de l’Etat et des collectivités locales, réduction des effectifs de fonctionnaires, réductions ou suppressions de diverses agences et établissements publics, reports dans le temps de projets, repérage systématique des différentes fraudes et sanctions, arrêt des avantages financiers aux étrangers en situation irrégulière, etc.


Lire la Communication du MIL du 4 septembre 2025 : La gauche à l’affut suite au départ de Bayrou



IL FAUT UN BARRAGE CONTRE LFI


Communication du MIL du 5 octobre 2025


L’idée d’un «front républicain contre LFI» progresse. 58% des Français pensent qu’il faut faire barrage à La France insoumise (LFI) en cas de dissolution de l’Assemblée nationale ou d’une élection présidentielle (selon un sondage d’opinion d’Odoxa-Backbone pour Le Figaro du 1er et 2 octobre 2025). Plus de 80% des sympathisants de l’actuel bloc gouvernemental sont partants pour un «front républicain contre LFI», dont 81% des sympathisants Les Républicains (LR).


Ce sondage confirme une hostilité croissante et importante envers LFI. La raison est due à sa radicalisation, aux discours de Mélenchon (dont la reprise de la propagande russe, le ton antisémite derrière le soutien aux palestiniens, la défense de l’immigration en France, les liens avec les islamistes radicaux, etc.), aux diverses actions des insoumis (dans la rue, dans les blocages dans les universités ou à l’Assemblée Nationale) et à la lecture, ou aux échos, de livres très critiques à l’égard de ce parti (son fonctionnement, son islamo gauchisme…).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) encourage la formation d’un véritable barrage politique à La France insoumise (LFI) et les partis qui se joignent ou se joindront à lui ; c’est-à-dire «Les écologistes» (qui accueillent les dissidents de LFI), le PCF, qui compte sur LFI pour conserver ses élus, les autres groupes d’extrême-gauche d’origine trotskyste (POE, NPA, LO) ou d’ultra gauche.


LFI apparait aujourd’hui toujours comme une force politique dominante au sein de la gauche pour des raisons objectives (plus important groupe parlementaire de gauche, soutien et infiltration de nombreux médias, scores de Mélenchon à 22% en 2022) et pour des raisons subjectives (culte historique de l’extrême-gauche marxiste). La direction du PS n’échappe pas à cette attraction, en dépit de ses divisions internes (dont un sérieux courant anti LFI).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate qu’une nébuleuse socialiste s’est formée à la fin du quinquennat de Hollande en 2016-2017 suite à un éclatement profond du Parti. Une partie des membres du PS ont rejoint Macron (ex ministre PS de Hollande), citons, parmi eux, Attal (ex Premier ministre), Borne (ex Premier ministre), Valls (ex Premier ministre de Hollande), Rebsamen, etc.


Les purs sociaux-démocrates ont quitté le PS, comme Cazeneuve (ex Premier ministre PS) créant un parti «La Convention» et pour Glucksmann le «Printemps républicain» (qui a fait un bon score aux européennes de 2024 avec le PS - 13 sièges) ; certains députés élus socialistes dissidents ont même préféré s’affilier au groupe LIOT, plutôt qu’au PS.


Enfin, une partie de la gauche de la gauche a quitté le PS : «Génération.s» de Benoit Hamon, après son sévère échec à la présidentielle de 2017 (6,4%). Leurs députés sont actuellement affiliés au groupe Les écologistes, plutôt qu’au PS.


Le PS actuel reste dirigé par Faure et Vallaud, qui l’ont emporté de grande justesse lors du dernier congrès. Une opposition interne existe, mais elle est divisée et sans personnalité politique crédible. Faure tient son mandat de député du seul soutien de LFI, comme une bonne moitié des actuels députés du PS. Pour des législatives, il vise le maintien d’une alliance d’«Union de la gauche» comportent un large accord avec LFI. Pour des municipales, la position du PS tiendra de ses élus locaux et candidats (alliance ou opposition avec, selon les villes). Pour la présidentielle, le Parti socialiste ne dispose pas à ce jour de candidat à opposer à Mélenchon. Faure n’aurait aucune chance d’arriver au second tour.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) rappelle que le mécanisme de barrage électoral est simple. Notre rôle est de transmettre un message électoral à tous les citoyens. Au premier tour, chacun doit voter pour un candidat de droite le plus gaulliste et crédible. Au second tour, pour bloquer la progression de LFI, il convient de voter pour le candidat opposé à LFI, quel qu’il soit et ne jamais s’abstenir. Notre combat pour la France passe par la construction d’un barrage anti LFI.



LES IMMIGRÉS DE PLUS EN PLUS NOMBREUX EN FRANCE


Communication du MIL du 10 octobre 2025


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) constate que le nombre d’immigrés résidant en France augmente rapidement. Selon l’Insee et le Haut Conseil à l’Intégration, un immigré est une personne née étrangère à l'étranger et venue s’installer durablement en France. Fin 2024, Il y a 11,3% (soit 7,7 millions) d’immigrés dans l’ensemble de la population de la France (sur 68,4 millions).


De 2017 à 2024 (période Macron), le nombre d’immigrés a augmenté de +20% (+1,32 million). Le nombre d'étrangers a augmenté de +28% (+1,28 million), alors que la population globale n’augmentait que de +2,5% (1,7 millions) - Source Insee Première - No 2076 - 07/10/2025. Un étranger, selon le Code civil (article 29 et suivants) est toute personne qui n’a pas la nationalité française.


Cette catégorie «immigrée» de l’Insee n’inclut ni les personnes nées Françaises à l’étranger, ni celles nées étrangères en France (enfants mineurs devenus Français toutes ces dernières années). Ne sont également pas pris en compte dans ces chiffres les OQTF et les étrangers sans-papier, soit entre 300.000 et 700.000 personnes, susceptibles d’être expulsées.


«À la différence de la notion d’étranger, la qualité d’immigré est permanente». En 2024, l’Insee dénombre 7,7 millions d’immigrés, dont 5,1 millions sont étrangers et 2,6 millions d’étrangers ont acquis la nationalité française. Un tiers des immigrés (33,5%), résidant en France en 2024, sont naturalisés.

Six millions d’étrangers vivent en France, selon les derniers chiffres de l’Insee, dont 5,1 millions sont nés à l’étranger et 890.000 sont nés en France (ces mineurs pourront, sous conditions de résidence, obtenir de plein droit la nationalité française à 18 ans). Les étrangers représentent 8,8% de la population résidant en France.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) note que 46% des étrangers, vivant en France, ont la nationalité d’un pays africain. «Les nationalités des personnes étrangères résidant en France, comme les pays de naissance des immigrés, se sont diversifiées … ».


En 2024, parmi les étrangers vivant en France, les nationalités se ventilent notamment de la manière suivante : 26% des pays du Maghreb, 21% d’un autre pays d'Afrique (en augmentation), 4% de Turquie, 2% de Chine, 8% d’autres pays d'Asie (dont afghans). 35% des étrangers viennent d’un pays européen (part en recul), dont 22% d’un pays de l’Union européenne. «En 1968, près de trois étrangers vivant en France sur quatre (72%) possédaient la nationalité d’un pays européen…».


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) souhaite que soit stoppée la croissance de la population étrangère. Cette action doit être assurée, par des personnes compétentes et motivées, en utilisant les dispositions existantes ou bien en les complétant par des lois et des règlements. Il faut d’une part, l’organisation du départ de France de tous les délinquants étrangers vers leur pays d’origine (ou un pays d’accueil). Les pays concernés doivent accepter le retour de leurs ressortissants, condamnés en France, faute de quoi la délivrance de visas de séjour ou de travail, aux habitants de ces États doit être suspendue. En priorité, il faut gérer le cas de l’Algérie. Et d’autre part, l’expulsion des étrangers en situation illégale en France doit être effective et massive notamment en cas de refus de la demande du droit d’asile (ayant OQTF), en fin de validité du visa, en cas d’entrée «sauvage» sur le territoire français (sans-papier).


Enfin, le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) demande que soit réduit le nombre d’entrées d’étrangers sur le territoire : freinage des passages illégaux, réduction de la liste des pays concerné par le droit d’asile et diminution du nombre des visas accordés, par exemple pour des étudiants non francophones ou n’ayant qu’un niveau bac (assez incertain). Ces dispositions ne concernent évidemment pas des étrangers répondant à des demandes d’emploi qualifiés émises par des entreprises en France (métiers de la santé, du numérique de haut niveau) ou stratégiques.



LA DROITE DOIT REFUSER LE BUDGET 2026


Communication du MIL du 31 octobre 2025


Repère : «En l’état, le projet de budget de l’exécutif est invotable par la droite car le gouvernement veut faire payer aux Français les délires et les vieilles lunes socialistes pour s’acheter du temps !» Bruno Retailleau


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) exprime son opposition au discours de politique générale de l’actuel Premier ministre. Le projet initial de budget 2026 n’est pas acceptable en l’état. Le PLF et PLFSS 2026 imposent des impôts sur les particuliers et les entreprises (14 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires), sans réduire les dépenses publiques, comme il est essentiel de le faire. Pour obtenir la non-censure du Parti Socialiste, Lecornu a notamment offert, dans le budget 2026, l’abandon du 49.3, une suspension de la réforme des retraites, de lourdes mesures fiscales (impôts et taxes) contre les retraités, contre les salariés, contre les entrepreneurs, contre les grandes entreprises. Au final, il a choisi de sanctionner l’électorat populaire de la droite.


La droite républicaine doit refuser toute dilution dans le macronisme, imprégné d’une idéologie socialiste. Sinon, cela s’appellerait un suicide politique. À ce jour, aucune des modifications au projet de budget 2026, demandées par les LR, n’ont été apportées. Les premiers débats parlementaires ont débouché sur le vote d’amendements inacceptables. Leur adoption a été rendus possibles par une alliance de fait entre LFI et le RN, comme le nouvel impôt sur la fortune improductive en remplacement de l’impôt sur la fortune immobilière. Les partis macronistes (Horizons, MoDem et Renaissance) sont eux-mêmes de plus en plus divisés sur le budget. Les sénateurs, avec une majorité LR-UDI, peuvent adopter un texte corrigé et acceptable, mais, au final, ils n’auront pas le dernier mot. Donc, un budget 2026 acceptable semble exclu à l’heure actuelle.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) estime que la droite doit voter contre le projet de Budget 2026 et envisager un vote de censure du gouvernement.


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL), dans un esprit gaulliste, appelle à un «recours au peuple». C’est-à-dire à une dissolution ou à une démission du président de la République ; ce dernier choix ne dépendant que de Macron lui-même.


Enfin, un référendum sur la réforme des retraites, comme proposé par Macron, ne servirait à rien car quel que soit la question posée, il conduirait à un succès «automatique» du NON, compte tenu de la popularité de Macron (11%).


Le Mouvement Initiative et Liberté (MIL) réaffirme que le clivage entre la droite et la gauche est toujours d’actualité et le restera, encore plus, en 2026 et en 2027. Ceci impose que la droite républicaine propose un programme de rupture claire avec la période macroniste (2017-2015) et le quinquennat socialiste (2012-2017).


«La dépense ne fait pas la croissance». La droite doit mettre un terme à une politique socialiste de dépenses excessives (avec des déficits successifs et une dette trop importante), imposée par l’appareil d’État, pour restaurer le pouvoir d’achat, contribuer à la compétitivité économique et créer des emplois. Les pistes à suivre sont, outre la baisse des dépenses publiques et la suppression de postes de fonctionnaires, mais aussi, au minimum, la lutte contre l’insécurité, le contrôle de l’immigration (entrées, expulsions, fin des aides sociales pour les étrangers sans papier, intégration des naturalisés), la retraite à 65 ans (hors pénibilité et profils particuliers), le contrôle de l’assistanat.

Là est une des voies pour que la France redevienne la puissance qu’elle était avant.